Salut tout le monde.
Ca n'a pas été le carnage espéré,
mais on a eu beaucoup de plaisir pareil, et c'est une autre chasse inoubliable.
Voici mon récit et mes photos.
Samedi 16 septembre 2006. Le réveil est prévu pour 4h. Dès le coucher, la veille, je visualise ma chasse du lendemain. J’ouvre l'oeil. Merde minuit, je ne dors pas encore. Bon c'est assez, je dois dormir. Bref, je réussie par la suite à tomber dans les bras de Morphée.
J'ouvre l'oeil instinctivement. Le réveil matin indique 3h57. Clisse que je suis HOT. Je déclenche l'alarme du réveil matin pour l'empêcher de sonner afin de ne pas réveiller ma blonde et notre petite fille qui nous a rejoint dans notre lit durant la nuit. Je m'habille, réveilles mon père qui dort profondément sur le divan lit du salon. En deux temps trois mouvement notre lunch est ramassé, notre toilette du matin est faite, les armes sont dans l'auto et on part. On passe au Tim Horton pour remplir notre thermos de bon café chaud. Il est 4h40 à la sortie du Tim. En route pour la petite rivière.
On débarque le canot, on le met dans le champ où se trouve au bout du champ une petite rivière. On remplie le canot de stock et on le fait glisser dans l'herbe mouillée du matin jusqu'à la petite Rivière. Clisse de clisse que remplie de stock le canot est dur à faire glisser. On le met à l'eau et hop, c'est parti, on rame dans la noirceur de la nuit. Il est 5h du matin, il fait incroyablement noir et tout est que silhouette et on y va à peu près. On rame cinq minutes et
PAFFF! On fait un de c'est saut moi et le paternel. Le coeur nous débat et nous a fait 3 tours dans la poitrine. C'est un castor, animal nocturne, qui nageait et qui à donné un coup d'alerte en tappant sa queue dans l'eau (les castors donnent des coups de queue dans l'eau pour prévenir les autres castors du danger).
On continue et on arrive à l'embouchure de la petite rivière où elle se jette dans la majestueuse rivière Harricana. On entend les outardes et les canards. Coin coin coin , iihink iihink, iihink (son de l'outarde). On les entend barboter dans l'eau. L'adrénaline est au max. Cependant, il y a de la brume à couper au couteau, c'est tout juste si je vois mon père assis en avant du canot. Conclusion: on trouve pas l'endroit où on avait prévu s'installer lors de notre prospection. Après un moment de recherche on se dit: FUCK le jour arrive bientôt (il est 6h) on s'installe ici.
On met les decoys de canards et quelques outarde à l'eau (on chasse habituellement en champ, mais on a mis quelques coquilles d’outardes sur le bord de l’eau au cas où des outardes passeraient dans le coin). Le problème c'est que le bord de la rivière est jonché de joncs d'environ 3 pieds de haut sur une distance de 50 pieds avant d'atteindre la terre ferme. En résumé, on a les 2 pieds directs dans l'eau jusqu'à la cheville (on a seulement des botte à l’eau pas des Waders). Difficile de se cacher et de s'asseoir sur nos petits bancs de chasse portatifs parce que les pattes des chaises s'enfonce dans la vase et nous venons le cul tout trempe. On s'installe comme on peut, mais nous sommes très très mal camouflés. Du haut, des airs les canards nous verrons gros comme le bras. Il est 6h20 on commence à voir clair et l'heure légale pour tirer est O.K., mais il y a tellement de Brume que l'on entend les canards nous siffler au dessus de la tête, mais on les voit seulement à la dernière minutes lorsqu'il passe à 70 km/h sans s'arrêter. Bref, on n’a même pas le temps de s'épauler qu'on les voit déjà plus et ils disparaissent dans la brume épaisse du matin. Une chose est sûr c’est que ça volait en tabarouette au dessus de nous, on entendait siffler les canards et barboter et même leur coin coin, mais beaucoup trop de brume, c’était incroyable. ON y Voit strictement rien.
On entend tirer des coups de 12 à environ 1000-1500 pieds de nous. On se demande vraiment comment ces chasseurs font pour voir tirer le gibier tellement la brume est épaisse.
On réussie à tuer deux petits canards, entre 7h et 8h, qui viennent visiter nos appelants à la nage attirer par nos "call". Résultat: un petit canard malard probablement un cannetons de la 2e porté de l'été. Ce qui fait qu'il n'a presque pas de viande, la poitrine n'est pas plus grosse qu'un pruneau et elle est épaisse d'environ 5 millimètre. Le 2e canard est je crois une sarcelle, mais je ne suis vraiment pas certain (pouvez vous m’aider à l’identifier avec les photos SVP (il apparaît sur les 3 première photos).
On veut fêter nos premières prises en mangeant un peu et en buvant un bon café. Lorsque ... Maudite marde!!! J’ai oublié le thermos à café dans le trailler. Je l'avais mis dans le trailler avant de débarquer le canot et j'ai oublié de le mettre dans le canot. Maudit calick, on mange en prenant de bonnes gorgées d'eau...
Vers 10h la brume s'est dissipée et on se rend compte qu’on n’est vraiment pas à l'endroit qu'on voulait s'installer. On a passé tout droit d'à peu près 250-300 m. Le mercure commence à taper très fort. Il fait chaud, on crève. Il doit faire autour de 24-25 degré. Bref, on se grouille à vider nos 2 pauvres petits canards. C'est dommage parce que l'on voulait faire une belle photo de toutes nos prises de la journée. Mais bon, il ne faut pas attendre sinon la viande va chauffer.
10h: Des outardes commence à arriver. Elles arrivent par derrière, on les voit pas venir et elles continue leur chemin s'en s'attarder à nos calls et nos appelants. Sûrement qu'elles nous voient. On est comme deux bozos dans une talle de jonc. De 10 h à 11h30, il est passé 3-4 voilier d'outarde d'environ 50 à 100 par groupe, mais impossible de tirer, elles sont trop haute dans le ciel. À 12h on mange et on discute pour changer de place et aller s'installer à l'endroit prévu lors de notre prospection.
On ramasse notre stock et on prend le canot pour aller où on était supposer être. On regarde un peu et on se dit qu’on ne peut pas s'installer où on avait prévu parce que c'est risqué de recevoir des plombs. Il y a d'autre chasseur pas très loin. Donc, on s'éloigne un peu pour être certain de ne pas être atteint par leurs projectiles.
On se réinstalle correctement et on se cache afin d'être camoufler le plus possible. C'est déjà mieux que ce matin. Il fait tellement chaud que mon père est en bédaine dans les joncs et la bouette pis le soleil lui tape le coco chauve. On fini de s'installer à 14h15. Je part seul avec le canot pour aller chercher se foutu thermos de café resté dans le trailer au bord du chemin. Je reviens 45 min. plus tard. Le père ronfle dans notre cache improvisée qu'il à recouvert de branche pour se faire de l'ombre. Je ne le réveille pas, et je m'installe également à l'ombre pour dormir. Je suis fatigué et il n'a pas passé de canards depuis 10h du matin. Probablement qu'il fait trop chaud.
Je me fais réveillé par un bruit de moteur de bateau. Les chasseurs de ce matin sont revenus dans leurs spots à environ 800 pieds en diagonal en face de nous. Je regarde l'heure: 17h00 ! Tabarouette j'ai dormit 2 heures, J'ai mal au visage. J'étais à l'ombre à 14h45, mais le soleil s'est déplacé. J'ai un coup de soleil dans la face, je suis rouge comme un homard. Mon père dort encore, il n'a pas entendu le bateau, il est sourd comme un pote. Soudain j'entends le sifflement d'un canard volé au dessus de ma tête. Je me lève la tête pour regarder droit dans les airs, il est là, assez haut. Rapidement j'épaule et je tire BANG!!! Le canard tombe dans l'eau. YESSS SIR.!!! J'entends mon père sacré, il a fait le saut en cri…. Je l'ai réveillé avec mon coup de fusil sur un méchant temps. Je décharge mon arme, je cours sortir le canot dans le bois pour aller chercher ma prise. Bon enfin un beau gros malard femelle. Je reviens par derrière en canot pour le cacher dans le bois. J'attend mon père me dire : Bouge pas. Je lève la tête lentement, je vois trois beaux gros malards arrivés en volant à grande vitesse. Mon père tire 3 coups et je vois un canard tomber dans le bois en arrière de lui. J'arrive à la cache, mon père est assis et ne bouge pas.
J'ai dit : Tu vas pas chercher ton canard?
Je les ai manqué.
J'ai dit: ben non, tu en a blessé un et je l'ai vu planer et s'écraser dans le bois juste en arrière de toi.
À ouin??!!
Mon père part tout heureux à la recherche de son canard blessé. Je me réinstalle dans la cache pendant que mon père disparaît dans le bois.
Bang!
Je crie: Tu l'as tu eux ton canard??!!!
Non, c'est une poule!! Qu’il répond.
Une minute plus tard : BANG!!! Une autre poule. Et ainsi de suite durant 7-8 min. Mon père a tué 5 perdrix en moins de 10 minutes en cherchant son canard blessé. Il revient au bout d'une demi heure sans avoir retrouvé son canard, mais avec un grand sourire et 5 perdrix dans les mains. Maudit mardeu!
On tout cas, on continue à chasser le canard en tuant un autre canard entre 17h30 et 19h30. Le soleil se couche, selon environnement canada, à 19h26, Il reste de la clarté jusqu'à 20h. On à tué 4 canards entre 19h30 et 20h. Il en avait en maudit durant les dernières minutes du jour. Les deux autres groupes de chasseurs installés pas très loin de nous tirent eux aussi comme des malades durant les dernières minutes de clarté. Maudit leur plomb tombent à l'eau à 100-150 pieds en avant de nos appelant. Rien de rassurant!!!
20h - On retourne à la noirceur à la rame jusqu'à l'auto. On a laissé tous nos appelant à l'eau bien installer. On a également laissé le canot sur le bord de la petite rivière pour être prêt le dimanche matin. Nous avions décidé de revenir au même endroit.
On arrive à la maison et on plume les 4 derniers canards de la journée sur la pelouse en avant de l'appartement. Une chance qu'il fait noir sinon le monde nous aurait pris pour des vrais sadiques et on aurait eu la protection des animaux à nos trousses. Bref, on a souper à 22h, on a préparé nos lunchs pour le lendemain et après une bonne douche, on s'est endormit, mort d'épuisement, pratiquement avant de se coucher.
Dimanche 17 sept.
Même scénario que la veille, mais le réveil beaucoup plus difficile. On se rend à notre cache sans oublier le café dans notre trailer. C'est nuageux et il tombe de la bruine. De plus, il vente un peu. Temps de canard: idéal pour la chasse aux canards. Le jour se lève : rien. Pas un traître de canards. Seulement, quelques groupes de 3-4 canards sont passés très très loin et à une vitesse folle sans venir nous visiter. Ils s'en allaient "rytrou" vers je ne sais où. Bref, je crois que le mot s'est passé dans les colonies de canards des environs annonçant qu'il avait trois groupes de tireur de canards dans le bassin de l'île au foin sur l'Harricana.
9h30 - Nous somnolons lorsque je lève les yeux vers le ciel au nord et j’aperçois un petit groupe de 5 outardes volant à basse altitude au dessus des arbres qui s'en vient dans notre direction. Je prends mon call d'outarde sans faire de mouvement brusque pour passer inaperçu. Je dis à mon père attention outarde à droit venant du nord. Il ne bouge pas d'un "pouelle". Les outardes on vu nos appelants et elles se mettent à planer pour se poser à l'eau. Elles passent juste au dessus de nos appelants. On lance un GO et je tire le premier, une outarde tombe et on continue de tirer tous les deux. Je n'ai plus de balle. Aussitôt mon outarde redécolle, elle n'était que blessée. Une chance, mon père a encore une balle à tirer et il l'aperçoit juste avant qu'elle passe au dessus des arbres. BANG! Elle tombe à l'eau. OH!!! YES qu'il s'écrit. Une chance qu'il l'a tirer rapidement, car elle se serait probablement écrasé dans le bois et elle serait morte sans qu'on la retrouve. C'est une très petite outarde. Probablement une outarde du printemps ou une sous espèce de Bernaches. On est heureux pareil.
C'est tout ce que nous avons eux Dimanche et nous n'avons rien vu d'autre après les 5 outardes. Nous sommes partie à 12h parce qu'il commençait à pleuvoir à verse et de toute façon le gibier n'était pas au rendez-vous.
Résultat de la fin de semaine: 8 canards, 1 outarde et 5 perdrix. Pas trop pire comme fin de semaine. Imaginez si nous avions trouvé notre spot du premier coup samedi et que nous aurions été bien cacher. Imaginez s'il n'y avait pas eu autant de brume samedi matin... Les canards étaient au rendez-vous samedi matin, mais la brume nous empêchait de les voir... Enfin, comme il n'y avait pratiquement rien Dimanche la chasse n'a pas été très bonne. On aurait probablement gardé notre première idée et aller à notre deuxième spot plus au nord là où les canards n’avaient probablement pas été dérangés samedi. Mais bon...
C'est à peu près tout.
J'attends vos commentaires sur mon récit et les photos
A+
L'buck
Vous aller me voir la binette pour la première fois.