La chasse cette maladie !!!!
Vendredi soir 10.30H et toujours a refaire le tour de mon équipement pour être sur de ne rien avoir oublié : plug , munitions , appeaux, , appelants , couteau , coffre pour les réparations inattendues , linge , linge de surplus en cas d’intempérie , l’ essence est ok, l’huile vérifiée , thermos de café , lunch pour trois jours au cas ou !!! , 10.31h je recommence et ainsi de suite. J’ai tout, rien a faire, j’ai rien oublié, tout est ok, je peux aller me pieuter. La nuit commence , tourne d’un bord , tourne de l’autre , ferme les yeux et compte les canards , rien a faire, je suis comme un enfant qui attend la venue du Père Noël. Fini malgré tout par dormir .
Le cadran sonne , 4.30H, saute hors du lit, je ne me suis jamais levé a cette vitesse pour aller travailler . Je m’habille a la vitesse de l’éclair, j’avais tout disposé de façon a l’ être le plus vite possible .
L’eau bout depuis quelques minutes, fait le thermos de café noir , il faut reste réveillé, je pars, chargé comme un mulet, ouvre la porte et fige.
Quelle senteur ça sent le …. le ….le. ….
Seul un chasseur de canard connaît cette senteur, elle est la tout autour.La brume de ce matin donne une image des plus folles dans ma tête.Je reviens a moi et saute dans mon camion que je fais gronder jusque chez mon partenaire, et pas arrivé dans la cours, celui-ci est déjà dans la boite arrière du camion et y place son équipement.Salut Steve! Salut mon oncle! Prêt? Oui! Ils n’ont qu’ a se tenir ces canards. Je file a la Rambo lors de son arrivée de la guerre dans son film…. bouaaaaaaaa !!!!!
Quelques gags le temps de se rendre au bateau .Arrête le camion , ouvre la porte. Le spectacle est des plus féeriques.
Temps humide et brumeux et ca sent, ca sent …. tu me comprends , le sang me monte dans les veines, je sens mon coeur battre sur mes tempes, ca y est, c’est le matin , ce matin que tout sauvaginier revit année après année sans se lasser . Prend le moteur, installe la pompe, l’essence dans les boyaux et tire le choke , tout est dans le bateau mon oncle ? Oui tout y est ! Premier coup de cranque et puis un deuxième et un troisième et voile l’engin démarre ,la senteur de l’essence, c’est fait, nous sommes en route, 10 minutes de route pour se rendre dans notre baie, celle la même qui , je le souhaite , nous donnera du gibier a profusion .
Après ces quelque 10 minutes, l’installation prend quelques minutes pour vérifier dans quel sens vient le vent. Il faut se souvenir qu’il fait brume ce matin donc aucun vent, mais la patience donne de belles récompenses, un léger coup de vent après quelques minutes d’attente.
Il sera dos a nous, wow!!!rien de mieux.Nous disposons nos appelants, soit une douzaine de mallard presque tous des femelles en début de saison les males ne sont pas en couleur donc, recréons le plus possible l’état naturel et presque 10 outardes de l’autre cote .Nous nous encrons et l’attente commence comme a chaque année, nous sommes tôt a notre place donc une attente est obligatoire.
Quelques blagues et quelques anecdotes pour passer le temps et un bon café noir . Soudain le silence se fit, en même temps le sang monte les oreilles se raidissent, des sifflements se font entendre dans les airs. Que ce son me revient facilement dans la tête, un couak et un second, nous sortons nos appeaux et quelques réponses se font entendre. Après quelques réponses , le son entendu arrive, il est sur l’eau devant nous, trop de bonne heure pour le voir mais nous l’entendons, couak couak couak !!!C’est vraiment grisant, ils sont la , nous parlent et nous ne pouvons rien faire, trop noir, ha ha ha soudain ils repartent. Merci votre sauvaginerie de votre présence .
L’attente est a sa fin , nous pouvons enfin commencer a tirer et ce ne sera pas très long il en a bien passé quelques uns avant même d’avoir le droit de tirer mais bref ils reviendront .Bang bang bang, nous sommes pas seul, c’est parti, la saison est officiellement ouverte et puis c’est a nous, bang bang bang bang bang, 5 coups de feu résultat de trois canards, trois mallards .
C’est l’euphorie comme a chaque année, pas le temps de revenir a nous qu’il passe deux sarcelles, pas le temps de rien faire, trop vite,nous manquons de timing malgré les séances de pratique de tir au pigeon d’ argile. Et puis quelques minutes de repos.
Après deux autres canards, ce qui nous en fait 5, il en reste que un pour une limite. Un son lointain se fait entendre, le poil nous dresse sur les bras, ce sont des brunes, six brunes, ouf, nous déchargeons nos armes et les rechargeons avec des billes appropriées , et prenons nos appeaux a outarde pour entamer une discussion avec elles. Avec les appeaux, les appels retentissent.C’est tout simplement magique , appel- réponse , appel- réponse, la chimie parfaite rien de plus ,les grosses brunes se présentent face a nous comme nous l’avions prévue, le vol plané commence, elles approchent, approchent, et reste encore que quelques metres et …. Drinnnnnnnnggggggggggg
Le cadran, saute en bas du lit ………………
Ca vous rappelle quoi ca???????
Steve bourque