Salut Gang !
Un petit récit pour redonner confiance à tout ceux qui se crois être en plein milieu d’une saison désastreuse à l’oie blanche
Cette fois ci en version intégrale. Si vous trouvez que c’est trop long, et bien lisez 1 mots sur 5, mais je garanti pas que vous allez tout comprendre. Sinon passer voir les photos à fin…..héhéhé !
Donc, mis à part notre périple au Lac, depuis notre retour au bercail, nous aussi les oies nous donnent un peu plus de fil à retordre.
Cette semaine, on s’était passé le mot, pour tenter de trouver une opportunité de chasse et de faire ca en gang, de quoi de BIG !
Alors j’embarque sur la prospection massive à partir de Jeudi, j’organise mon horaire de la semaine pour me libérer les heures ou c’est le plus profitable sur la route.
100-200-300 …….750 km. Rendu à vendredi 10hrs, je suis un peu découragé, rien à comprendre cette année, à pareil date l’an dernier j’aurais trouvé 4-5 camps potentiels facile. Donc, je tente un dernier petit coin avant de baisser les bras.
Miracle, c’est au kilomètres 800 que ca se passe. Rien de Giga, mais un bon 10 000 pour me remonter le moral. Ramasse 3 permissions, car les oies s’étendent et se promènent sur plusieurs terres, pique mes pancartes et retourne travailler…..et oui, faut travailler aussi !
Sauf qu’étant arrivé assez tard chez les fermiers, je ne savais pas trop si les moineaux étaient rentrés là le matin…ou arrivaient d’un autre champ rampé….car c’est un coin où la rampète est fréquente. J’ai donc demandé à Seb s’il pouvait aller valider le tout en soirée et sélectionner le vrai bon X.
Donc vers 5 hrs je lui re-téléphone pour demander où sont précisément les oies et si elles sont revenues en grand nombre. Il me répond en beau crissss, qu’il vient comme de fais de se faire ramper live 2 champs dans sa face. Il me dit `` Qu’est-ce que tu voulais que je fasse, il y en a un qui disais avoir la permission pis l’autre je l’ai pas vu venir, j’étais toujours ben pas pour lui casser la gueule pour des oies ! ``, …... Suivit d’un long silence, un jour y va arriver des bad-luck à ces gens qui se croient tout permis.
Comme les oies sont retournées directement au dortoir après s’être fais cabochonnées, il nous reste encore des chances, elles devraient revenir le lendemain, simplement un peu plus effarouchés, puis on a rien à perdre, on a rien d’autre.
J’ai attendu un peu trop tard avant de rejoindre les troupes, la majorité malheureusement sont tous déjà occupé pour le lendemain. Pas plus graves, comme on est moins sur de notre shot à cause de nos ti-clin–clin de rampeux , c’est peu être mieux de pas y aller avec l’artillerie lourde pis la troupe complète.
Donc le lendemain, on s’installe à 4, Moi, Jidi30, MarkSteel et Seb. Comme le vent est omniprésent on y va pour un 300 coquille-full pis 400 windsock qu’on pourrait enlever assez vite si ca tombe à off pour de bon.
Le champ sélectionné est très bien, un blé d’inde fraichement coupé plein de crotin et adjacent à un foin à ras. Un beau mixte pour le set-up, les fulls sont superbe dans le vert et le mais est attirant pour les affamées. Mais ce champ se trouve à être le plus loin du dortoir de tout les champs où il y en avait la veille, ce qui me stress un peu de peur qu’elles nous vortexent ca dans la face dans un autre champ. Mais bon, le mot d’ordre est toujours FAUT Y CROIRE !
Une fois installé, comme pratiquement toujours, une petite bande de lèvent-tôt se pointent à brunante et nous redonne confiance en nous, ca descend bien et PIF PAF, ca commence à tomber over-decoy. ROCK ON !
On se claque une coupe de bande comme ca et tout d’un coups les grandes lignes dans le ciel se transforme en nuage qui s’en vient en notre direction. OHHH SHITTTT le fleuve vient de se vider One-shot on dirait, ca risque d’être court mais intense.
Comme de fait, le vortex premier se fais dans un champ à 1 km de nous que j’avais aussi réservé. Mais tout de même des gros groupes viennent à nous.
On a eue droit à 2 bons Vortex comme on les aime. Des shots cleans. Puis tranquillement, petit à petit, le gros camp en avant de nous se dissous et tous viennent à nous. En nous amenant plusieurs belles passes.
On n’avait pas un camp énorme, mais on a eue du succès car les oies ont beaucoup bougées dans l’avant midi, les oies sont revenues souvent nous voir.
Plus la matinée avançait, plus les groupes entrants dans les decoys étaient petit. On a fini ca avec pleins de petite singles ou doubles qui se laissait charmer par de petits cris de bouche puis décrochait comme des roches de la hauteur des nuage, s’était super le fun.
On a eue droit a plein de court 101 des vieilles blanches à leurs petites Juvy, essayant désespérément de les retenir de se garocher sur nous, mais en vain. Les blanches ont perdu le contrôle et les grises eue en perdait la tête.
Donc, résultat, 80 oies, Full Limites pour nous tous. 1 bague, que j’ai gagné au tirage.
Je vous laisse sur quelques images et vidéos;
Faut vraiment lui interdire le port de sa tuque lui !
Petit video quand Mark à troqqué son Baikal à sa caméra !
Encore
L'oeuvre d'art au montage et les oies qui retournent au dortoir un peu plus ébranlées
Oublier pas, FAUT Y CROIRE !!
Keven