Pour vous faire réfléchir

très bon!!! l'alcool sa peux tuer bien des vie!

tres bon je vais en profiter pour montrer ça a ma fille

Ont peut dire que c'est assez ''rough''comme image..Si ça pouvait en faire réfléchir juste un..


Max

Je ne bois jamais, et si je bois un peu je ne conduis surtout pas! Et j'essaie de faire en sorte que mes amies ne conduisent pas en ayant bu aussi!

L'alcool au volant s'est atroce...

15 décembre 1989...

7h20 du matin, ma mère et moi nous apprêtons à quitter la maison. Nous habitions Ste-Luce-sur-Mer. Ma mère enseignait à Rimouski et moi, j'allais au Cegep. Mon père était parti deux semaines pour un contrat en Italie.

"Mom, ce soir, mes amis me font une fête parce que la fin de semaine passée, ça adonnait pas. Aussi, comme papa pis moi on est du même jour, on fêtera à son retour."

Il faisait froid ce matin là et le vend Nord-est était frigorifiant. Nous avons quitté la maison à 7h25 et en embarquant sur la 132, je vois si la chaussée est glacée mais puisqu'il fait si froid depuis plusieurs jours et aucune précipitations, la chaussée n'a rien dessus. Cette journée là, je gardais la voiture car je finissais mes cours à midi. Je conduisais donc ma mère à son travail d'abord.

7h30, à la radio, c'est la météo. "Au mercure ce matin, -21*C, facteur de refroidissement -34, ciel couvert avec quelques percées de soleil."

"Ouf... c'est pas l'moment de faire un accident ! Vu que je finis à midi, tu veux que je te rejoigne pour dîner ?"

7h35... nous croisons deux voitures et celle de derrière est si près de l'autre que ce n'est qu'à la dernière seconde que j'apperçois son clignotant... juste au moment où la voiture s'est engagée pour faire un dépassement... sur un ligne double...

Je roulais près de 100 km/h et l'autre qui dépassait, probablement 90 et en accélération... L'impact a été foudroyant, je n'ai eu le temps que de fermer les yeux et m'agripper au volant de toutes mes forces. Le fracas est indescriptible... un bruit sourd, voir assourdissant.

Lorsque j'ai relevé la tête, notre voiture glissait vers le bord de la route pour finir par s'immobiliser avec ce bruit de trainée de métal sur l'asphalte. Après un instant complèment sonné "maman, qu'est-ce qui s'est passé ?" ... aucune réponse... "Maman ?" ...toujours rien...

J'essayais de bouger mais le tableau de bord était rendu sur moi et j'entrevoyais une partie du moteur sous mes jambes. Mes bras ne voulaient plus répondre, je ne sentais pas mes pieds, ma tête ne voulait plus tourner et je ne voyais rien de l'oeil droit. Je sentais le froid sur mon visage et mon corps qui s'engourdissait. "MAMAN ?" ...j'entends rien...

Un remorqueur arrive le premier sur les lieux, constate que je suis conscient mais ma mère non. Les policiers arrivent quelques instants après, suivis des ambulanciers. Je les entends parler à propos de l'occupante de l'autre voiture qui est aussi inconsciente.

Je reprends un peu mes esprits mais ce silement dans mes oreilles est abobinable. Je ne sens rien, je ne me sens plus beaucoup. Je crois avoir froid mais je n'en suis pas certain. Le vent souffle fort et je réalise qu'il n'y a plus de vitres sur la voiture et du peux que je constate, il ne reste plus grand chose de l'auto.

Ma mère est secourrue en premier, la sortent et l'emmènent aussitôt. Le temps passe et quelqu'un me parle. Je réponds au mieux de ma conscience mais on ne me sort pas encore de là... "J'ai peur... maman..." Les secondes semblent des minutes et les minutes, des heures.

On finit par me dégager et me mettre sur une planche dorsale. Dans l'ambulance, je vois une horloge avec des chiffres rouges... il est 8h05... nous sommes à 20 minutes de l'hôpital. Les dernières images dans ma mémoire sont celles de l'ambulancier entrant rapidement dans l'urgence disant "Vite, sa pression chute, son poulx s'en va", puis, il fait noir... je me sens bien...

Dans l'instant d'ensuite, ce fut comme un éveil en panique, mon coeur battait si fort dans mes oreilles... mon dieu que j'ai mal... "Maman ?" On m'injecte à grande dose et fréquemment quelque chose... le calme revient, la douleur devient supportable. Je n'arrive toujours pas à bouger, je vois flou et seulement de l'oeil gauche.

Dans les 36 heures qui suivirent, j'en passai 17 sur des tables d'opération. Ce n'est que le 16 au matin que j'ai su... "Maman ?" ... "Ta mère n'a que des contusions et recevra son congé ce midi"

Après bien des mois de physiothérapie et quelques années à marcher avec une canne, j'ai recouvré la majorité de ma motricité. Mon oeil, réchappé car ce n'était que la paupière qui était sectionnée. J'avais eu de multiples fractures et luxations.

-----------

Pourquoi vous raconter ce récit ? Derrière l'acool ou la drogue au volant se trouve la bêtise humaine... et ça, c'est la chose que je condamne...

wow ca fait mal ca !

merci pour ton histoire REDGOLDEN j espere que ca va en faire reflechire!!!

Voici ce que j'ai répondu à une personne qui m'a écrit en MP pour me dire que ce récit lui avait glacé le sang :

---------

Étrangement, je suis heureux dans un certain sens d'avoir vécu ça. Bon, il est certain que lorsque la température est moche, mes articulations me fon souffrir et je ne suis plus capable de courrir à pleine vitesse comme avant, je ne peux plus lancer de balles de baseball ni jouer au badminton (et bien d'autres sports). Par contre, cet apprentissage de vie a su devenir une mine d'or expérientielle mais surtout, un tournant d'existence à 180 degrés qui me fait voir et percevoir les choses si différemment.

Je ne souhaite à personne, même pas à mon pire ennemi, de vivre une telle chose. Si je garde vivante la mémoire de ce jour, c'est de un pour sensibiliser les gens à la bêtise humaine : il n'y a rien qui presse assez dans la vie pour justifier des écarts mettant en péril la vie d'autrui, il n'existe aucune excuse pour risquer l'existance de qui que ce soit et personne n'a de raison valable pour enfreindre des règles qui visent la sécurité de la population. Les urgences : il y a les policiers, les ambulanciers, les pompiers. Si on roule et que c'est urgent, il est simple, facile et rapide d'avoir de l'assistance mais ce n'est que dans des cas de vie ou de mort...

L'alcool, la drogue, etc. au volant, ça fait partie de cette bêtise humaine qui a bien failli me coûter la vie et celle de ma mère. Elle s'en est tirée miraculeusement, moi aussi mais un peu plus amoché.

Alors, pour moi, c'est bien plus que "tolérance zéro". Je ne touche pas au volant même si je n'ai bu qu'un seul verre mais encore plus, je ne prends pas la route si je ne me sens pas bien : colère, tristesse, tracas majeurs, etc. car ces états d'âme diminuent notre vigilence et influencent nos réactions.

Je n'ai jamais eu peur de reprendre la route. J'ai même fait de la course automobile !

J'espère que quelques uns liront ce que j'ai écrit sur le forum et prendront un instant pour se regarder et voir s'ils font partie de cette "bêtise humaine"...

Moi le premier et pour cause l'alcool, je ne conduisait pas mais jétais passager. L'accident que nous avons eu a faillit me couter la vie, on a frapper le coté d'un pont, mes jambe on rentre en dessous du banc dans une Mazda protéger et le tableau de bar étais écraser sur moi, j'ai eu de multiple fracture au jambe, au bras et perdu environ 5Litre de sang. J'ai passer une semaine au soin intensif et une autre semaine au soin régulier avant de retourner rester ché mon père vu que j'étais en chaise roulante pour environ 4mois avant de pouvoir remarcher avec 1 an de physiothérapie et maintenant quand je passe les douannes en voyage, ca sonne du a tout le métal pour réparer les fracture. Laisser moi vou dire que maintenant ces tolérance 0 au volant et je fait attention avec qui j'embarque pour etre sur qu'il na pas bu.