Pétition nationale contre les gaz de schistes

Une pétition en ligne a été ouverte sur le site de l'assemblée nationale visant à interdire PARTOUT AU QUÉBEC l'exploitation des gaz de schistes par fracturation.

C'est le moment de nous entendre les boys afin que cette calamité n'entre pas chez nous!

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-2481/index.html

De mon côté, je ne suis pas encore sûr qu’il faut complètement abandonner cette idée d'exploitation.

Je suis bien conscient que ça commencé en cabochons et en improvisation mais il y a peut être encore moyen de faire quelque chose d’intelligent avec cette ressources.

Je ne vous parle pas d’accepter un chèque en blanc mais d’attendre de voir ce qu’ils sont en mesure de nous reproposé après avoir retravailler ce dossier.

N’oublions pas que nous consommons déjà cette cochonnerie et que nous la payons à gros prix. Il y a surement moyen de répondre à ce besoin de façon raisonnée?

Mon but n’est pas de me faire arracher la tête mais plutôt de la sortir un brin du « troupeau » actuel.

Lans

Lans Poirier a écrit:

De mon côté, je ne suis pas encore sûr qu’il faut complètement abandonner cette idée d'exploitation.

Je suis bien conscient que ça commencé en cabochons et en improvisation mais il y a peut être encore moyen de faire quelque chose d’intelligent avec cette ressources.

Je ne vous parle pas d’accepter un chèque en blanc mais d’attendre de voir ce qu’ils sont en mesure de nous reproposé après avoir retravailler ce dossier.

N’oublions pas que nous consommons déjà cette cochonnerie et que nous la payons à gros prix. Il y a surement moyen de répondre à ce besoin de façon raisonnée?

Mon but n’est pas de me faire arracher la tête mais plutôt de la sortir un brin du « troupeau » actuel.

Lans

je suis d accord avec toi les petitions contre a peu pres n importe quoi ca c est bien nous les quebecois laissons une chance au coureur comment peut on penser avoir un jour le quebec deviennen un pays on est meme pas capable de regarder le progres

Est bonne en tab....!

Pour savoir ce que va être le futur vous avez juste à regarder en arrière et vous avez votre réponse.

Ça ne nous donneras rien en toute juste de la merde comme toute l'exploitation par les grosses Cies.

Me semble qu'on exploite de plus en plus et on s'endette de plus en plus...y'a de quoi qui marche pas!

Lans Poirier a écrit:

De mon côté, je ne suis pas encore sûr qu’il faut complètement abandonner cette idée d'exploitation.

Je suis bien conscient que ça commencé en cabochons et en improvisation mais il y a peut être encore moyen de faire quelque chose d’intelligent avec cette ressources.

Je ne vous parle pas d’accepter un chèque en blanc mais d’attendre de voir ce qu’ils sont en mesure de nous reproposé après avoir retravailler ce dossier.

N’oublions pas que nous consommons déjà cette cochonnerie et que nous la payons à gros prix. Il y a surement moyen de répondre à ce besoin de façon raisonnée?

Mon but n’est pas de me faire arracher la tête mais plutôt de la sortir un brin du « troupeau » actuel.

Lans

La pétition est formulé contre l'exploitation des gaz de schistes par FRACTURATION qui est un procédé épouvantablement dommageable pour l'environnement et par voie de conséquences nous! Les liens ci dessous vous renseigneront.

http://www.ecranlarge.com/movie_video-view-21273-6993.php
http://www.bunburyfilms.com/fr/burningwater.html
http://www.cyberpresse.ca/environnement/dossiers/gaz-de-schiste/201112/23/01-4480758-de-leau-souterraine-contaminee-par-le-gaz-de-schiste.php

Je ne m’attendais pas à moins de votre part M. Decoy.

Excusez de ne pas être un disciple de la pensée unique…

Merci pour les liens et pour cette précision M. Paluns. En "zones éloignées", ça serait tout de même plus envisageable, non?

Lans

Nous devons considérer la situation sur deux plans: le présent et le futur.

Pour le présent, la majorité des zones visées sont rurales et dans la vallée du st Laurent. La Fracturation induit l'utilisation de produits chimiques dont la plus part sont connues pour être toxiques, cancérogène et biocides ( qui tue la vie). Une partie de ces produits qui sont mélangés à l'eau de fracturations sont bien connues pour être des perturbateurs endocriniens
et les principales victimes en sont les enfants qui sont deux fois plus sensibles sur ce plan que les adultes. Quant on sait que l'on récupère seulement entre 20 et 70% des liquides issues de la fracturation (perdu dans le sol) et que l'on dispose d'aucuns moyens pour traiter le reste à part de le stocker à l'air libre dans des bassins de fortune qui en cas de fuite contamineraient les eaux de surface; Sans parler de l'augmentation du risque sismique (jusqu'à vingt fois!), de l'utilisation hallucinante de l'eau ( 10'000 à 20'000 m³ par forage!), de la présence dans les boues de fracturation de bactéries anaérobies (je vous ferais grâce du nom) qui libère un gaz très toxique que l'on retrouve dans les gaz de remontées qui tue plus rapidement que le monoxyde de carbone, mis en cause sur les phénomènes tels que les pluies d'oiseaux morts et de troupeaux de bovins morts dans les champs et en fin, de savoir qu'après un forage, la période de rentabilité du puit est de seulement, en moyenne, un an et demi et qu'après, il faut "re-stimuler" ce puit comme ils disent dans l'industrie, c'est à dire re-forer! On est en droit je pense, de mettre en doute la parole de l'industrie.

Pour le futur, Les zone éloignées sont à considérées comme telle aujourd'hui. Considérant qu'avec l'augmentation démographique ainsi que le changement du climat, Ces zones dont on parle, pourrait sous toutes vraisemblances, être habitées dans quelques générations. En Pennsylvanie, état autrefois vert et boisé a vue son paysage se dégradé au fur et à mesure de l'exploitation gazière jusqu'à une stérilité par endroit du sol ainsi qu'une desertification dans plusieurs comté du à à la fracturation.
Comment les générations futures vont elles juger leurs grands ou arrières grand pères quant ils verront ce que l'ont leur aura laissé c'est à dire une terre sous forme de gruyère inhabitable...
Pour vous faire une idée sur la question, en Europe certains juristes ont été saisies pour plancher sur le thème "futur crime contre l'humanité", c'est tout dire!

Citation :

Je ne m’attendais pas à moins de votre part M. Decoy.

Excusez de ne pas être un disciple de la pensée unique…

Merci pour les liens et pour cette précision M. Paluns. En "zones éloignées", ça serait tout de même plus envisageable, non?

Lans

Drôle le gars, moi je ne m'attends à rien de toi, rien du tout!

Fatigue pas pour la pensée unique tu en es ben plus proche que tu penses.

Moi je ne suis pas contre l'exploitation du gaz, je suis contre toute exploitation des ressources dans le contexte actuel!

De nos jours y'a qu'une façon d'exploiter...on donne les ressources à une Cie. On paye leurs dépenses, on garde les dégâts et eux les profits!

Decoy a écrit:

Drôle le gars, moi je ne m'attends à rien de toi, rien du tout!

Je vous rassure tout de suite, c'était une façon de parler...

Je suis également d'avis que la façon d'exploiter nos ressources doit être repensée.

Lans

J'essai de rester objectif. On m'a demandé de signer à l'épicerie et j'ai pas voulu pour plusieurs raisons :

- Je ne peux pas prendre ce que les pétitionnaires me disent
- Je ne peux pas prendre ce que les médias me disent
- Je ne suis pas qualifié pour vérifier si c'est bon ou pas
- Je ne peux pas me fier sur les expériences du passé, car sans aucun doute le passé et le présent n'ont pas les mêmes facteurs.

Par contre avec le gouvernement de teton qu'on est pogné avec, je ne peux pas me dire pour.

C'est comme la souveraineté, comment peut-on être pour si les seuls informations que nous connaissons vraiment proviennent du PQ? On entend jamais un vendeur dire des choses négatives sur ce qu'il vend.

Enfin c'est mon petit opinion.

Raphael Leroux a écrit:

J'essai de rester objectif. On m'a demandé de signer à l'épicerie et j'ai pas voulu pour plusieurs raisons :

- Je ne peux pas prendre ce que les pétitionnaires me disent
- Je ne peux pas prendre ce que les médias me disent
- Je ne suis pas qualifié pour vérifier si c'est bon ou pas
- Je ne peux pas me fier sur les expériences du passé, car sans aucun doute le passé et le présent n'ont pas les mêmes facteurs.

Par contre avec le gouvernement de teton qu'on est pogné avec, je ne peux pas me dire pour.

C'est comme la souveraineté, comment peut-on être pour si les seuls informations que nous connaissons vraiment proviennent du PQ? On entend jamais un vendeur dire des choses négatives sur ce qu'il vend.

Enfin c'est mon petit opinion.

Dans le cas présent, les pétitionnaires n'ont rien à gagné dans cette affaire si ce n'est de conserver leur environnement ainsi que leur cadre de vie alors que l'industrie se sont des milliards!!
Alors qui croire? Le gazier/pétrolier qui est prêt à jurer n'importe quoi et payer n'importe qui pour se remplir encore plus les poches ou bien des gens comme tout le monde qui se disent que ça aucun bon sens que l'on laisse sans rien dire détruire l'environnement, hypothéquant sans rémission possible la santé et l'avenir de leurs descendances?

Alors qui croire? Le gazier/pétrolier qui est prêt à jurer n'importe quoi et payer n'importe qui pour se remplir encore plus les poches ou bien des gens comme tout le monde qui se disent que ça aucun bon sens que l'on laisse sans rien dire détruire l'environnement, hypothéquant sans rémission possible la santé et l'avenir de leurs descendances?[/quote]

Je comprend totalement, mais malgré cet élément percutant, je ne peux même pas encore me convaincre, car rien ne me dit qu'on a pas appris du passé, et rien ne me dit qu'en profitant de ces ressources nous règlerons pas une grande partie des problèmes du Québec... Par contre comme je dis, je ne fait pas confiance aux libéraux, donc pour l'instant je suis plus contre que pour.

Je vous mets en ligne un article paru dans le Devoir qui fait mention d'un rapport rendu par le Pr Van Coillie éminent toxicologue qui fut mandaté aussi pour les cas de contaminations de la nappe phréatique de Shannon et Val Cartier.




Traitement des eaux de fracturation du gaz de schiste - Les usines d'épuration ne suffisent pas, estime un expert
Louis-Gilles Francoeur 20 janvier 2012 Actualités sur l'environnement

Une expertise commandée par le Vérificateur général du Québec conclut que nos usines d'épuration municipales «ne sont pas conçues» pour traiter les eaux de fracturation de l'industrie des gaz de schiste, révèle ce rapport produit en février dernier, dont Le Devoir a obtenu copie.

Au ministère de l'Environnement du Québec, qui a autorisé quelques villes à traiter des eaux de fracturation, notamment Trois-Rivières et Huntingdon, on soutenait pourtant hier que cette pratique est sécuritaire.

Les eaux de fracturation brisent sous pression les schistes afin de créer des chemins au méthane et de le diriger vers la surface. C'est à un expert en toxicologie environnementale de l'Université de Sherbrooke, Raymond Van Coillie, que le Vérificateur général du Québec a commandé un avis «sur la capacité des usines de traitement des eaux de prendre en charge ces substances et de les éliminer lors du traitement».

Dans son rapport, M. Van Coillie rappelle que 11 usines d'épuration respectaient les cinq exigences posées par les Affaires municipales.

Les usines en question, note l'expert, doivent notamment n'avoir fait l'objet d'aucune surcharge hydraulique ou organique en 2009 et limiter l'apport quotidien en eaux de fracturation à un maximum de 1 % du débit de conception de la station d'épuration.

Mais, précise-t-il, ces usines sont conçues pour travailler avec des «charges surtout organiques» afin d'y réduire la demande biologique en oxygène (DBO5), les matières en suspension et les coliformes fécaux.

«On peut par exemple, écrit-il, s'interroger sur les effets des métaux, des éléments radioactifs et de plusieurs substances organiques très réactives de ce cocktail sur les micro-organismes de biodégradation des systèmes d'épuration des eaux municipales. Une inhibition au moins partielle de ces micro-organismes aura probablement lieu, ce qui affecterait le rendement de ces systèmes d'épuration.»

«Il serait plus approprié, poursuit cet expert, de concevoir des traitements spécifiques pour les rejets de l'industrie du gaz de shale/schiste, comme les minières, les papetières et les pétrolières l'ont fait pour leurs effluents respectifs en investissant et en aménageant des systèmes de traitement adéquat.»

Ainsi, précise-t-il, l'industrie devrait «adopter des procédés particuliers tels qu'une précipitation des métaux et (ou) leur captation par chélation chimique, une suroxycation, une adsorption de contaminants sur du charbon actif et éventuellement une épuration anaérobie avant les traitements plus conventionnels.» Ce qui coûterait plus cher.

M. Van Collie a passé en revue les produits chimiques «utilisés» pour la fracturation hydraulique pour constater que, parmi les 56 principaux, 14 % sont réputés «toxiques» au sens de la Loi canadienne de protection de l'environnement (LCPE) et que 25 % de ces produits sont «cancérogènes». Quant aux 48 produits de fracturation récupérés via le reflux vers la surface du méthane, 27 % sont reconnus comme toxiques et 19 %, comme cancérogènes.

Dans ce contexte, la volonté des ministères québécois d'autoriser les usines municipales pour traiter ces eaux de fracturation «paraît peu appropriée, conclut l'expert, même pour un faible transfert (de 1 % seulement) car les stations d'épuration municipale ne sont pas conçues pour les substances des eaux usées de l'industrie et peuvent être affectées par ces dernières».

Pratique sécuritaire

Pour Pierre Paquin, directeur régional de la Montérégie et de l'Estrie au ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP), il n'y a plus d'eaux de fracturation entreposées en sol québécois depuis quelques semaines et le peu qu'il y avait a été traité, à son avis, sécuritairement dans les usines d'épuration municipales autorisées.

Celles de Talisman ont été traitées à Drummondville puis à Trois-Rivières, un contrat de 192 000 $. Quant aux eaux de fracturation de Cambrian, elles ont été traitées à Huntingdon.

Pierre Paquin précise que le ministère a exigé que ces eaux de fracturation affichent des concentrations compatibles avec les traitements municipaux. Un test a été fait à Trois-Rivières, dit-il, qui a démontré que la ligne de traitement utilisée pour les eaux de fracturation présentait les mêmes caractéristiques de rejet qu'une autre ligne qui traitait des effluents conventionnels.

Pour un expert en traitement des eaux du ministère des Affaires municipales, qui tient à son anonymat, «quand on n'utilise pas de traitement spécialisé, comme dans une usine municipale, on rejette en définitive au cours d'eau des molécules toxiques que le système ne peut pas capter, sauf accidentellement. Ce n'est pas parce que c'est très dilué à la sortie et peu détectable qu'il n'y a pas d'accumulation dans l'environnement, donc de pollution».

Ce qui est incroyable dans ce pays, c'est que si un dépanneur du coin vient à avoir une fuite dans sa citerne de carburant et bien il se retrouve avec SOS environnement sur le dos + un procès + une amende salée + l'obligation de réparé immédiatement sous peine de fermeture + de décontaminer le terrain au complet à ses frais.
Si sur une rivière on te surprends avec une fuite d'hydrocarbure sur ton embarcation, c'est pareil.
Amuses toi à vidanger ton char dans le petit fossé de ton rang, c'est la justice qui t'attend!!

Là avec cette industrie des gaz de schistes, ils injectent des tonnes de produits toxiques,cancérigènes et biocides ( 30 tonnes d'acide chlorhydrique par forage par exemple!!) directement dans le sol et ils n'en récupèrent seulement qu'une partie (le reste perdu dans les sous sol!!), le reste est traité par des usines de retraitement d'eaux des villes qui ne sont absolument pas conçues pour celà et ils font tout cela en toutes impunités avec la bénédiction du gouvernement!!
Et on dit rien!!

Decoy a écrit:

Est bonne en tab....!

Pour savoir ce que va être le futur vous avez juste à regarder en arrière et vous avez votre réponse.

Ça ne nous donneras rien en toute juste de la merde comme toute l'exploitation par les grosses Cies.

Me semble qu'on exploite de plus en plus et on s'endette de plus en plus...y'a de quoi qui marche pas!

Parfaitement d'accord, c'est d'ailleur pourquoi je l'ai signé et que je l'envoi à tous mes contact our signature.

Serge