JAMES B. SPENCER

Il y a déjà quelques années à l'aide d'une couple d'amis nous avons préparé des cliniques pour les membres de notre club à l'aide de la méthode de James B. Spencer une grande personnalité dans le monde des rapporteurs de cette période et encore aujourd'hui beaucoup de programme sont basé sur le sien.

Son livre en est un facile à comprendre et très bien fait. Dans les prochaines semaines je vais vous transmettre des sections utilisées lors des cliniques données. Des passages traduit de son livre avec quelques ajouts mineurs.

Espérant que cela sera vous plaire et surtour vous aider lors de vos prochains entraînements.

Daniel D.

Tiré de l'introduction de son livre:

Les nouveaux entraîneurs ne manquent pas d'imagination, rarement satisfait des basesde l'entraînement, ils préfèrent les situations bizarres. Personnellement, je leur montre, à l'intérieur de séances d'entraînement, à préparer de bonnes épreuves d'entraînement.

Après quelques temps, je laisse les maîtres les préparer pour leur chien. C'est toute une découverte. Ainsi, avant de les laisser faire, je demande les raisons pour avoir préparé tel épreuve/exercice. Généralement il n'y à pas de réponse. Pas plus que lorsque je lui demande de décrire les difficultés de son épreuves. Je dois alors expliquer l'exercice demandé au chien. S'il rencontre les possibilités du chien, je le lui laisse faire. Sinon, j'aide le nouvel entraîneur à mosifier son épreuve pour le rendre faisable. Habituellement, ça prend quelques séances pour montrer aux gens à préparer des épreuves acceptables.

La plupart des nouveaux entraîneurs attachent tellement d'importance aux relation maître/chien qu'ils négligent les facteurs extérieurs dans l'entraînement. Ces facteurs comprennent: le vent, les terrain, l'emplacement et la séquence des chutesdes oiseaux ainsi que la positions des leurres. Une modifications, même banale, peut transformer une épreuve très facile en une épreuve des plus difficiles. Les nouveaux entraîneurs doivent le comprendre et actuellement, ils n'ont aucune possibilité de se familiariser avec ces difficultés à moins detravailler avec une personne d'expérience ou un pro.

Ce livre s'adresse à ces gens, on décrit et expliquent les facteurs importants dans la préparation d'épreuve pour l'entraînement.

Salut Daniel, je te suis avec intérêt!
Merci!
Joce

LES FACTEURS

La figure A montre le marque avec un vent soufflant de la ligne vers l’oiseau, (un vent descendant). Pour que le chien puisse utiliser son nez, il devra dépasser la marque et revenir vers l’oiseau. C’est la situation que l’on préfère puisque le chien n’a aucune aide tant qu’il n’a pas dépassé l’oiseau. Si le chien ne se rend pas directement à l’oiseau, il devra le dépasser pour pouvoir compléter l’épreuve. Chasser court (ne pas se rendre à l’oiseau) est une faute assez importante et le vent qui souffle dans cette direction pénalise le chien qui chasse de cette façon. Ainsi choisit-on ce genre d’épreuve.

Le même marque, dans la figure B, montre un vent de côté, soufflant des tireurs vers la marque. Habi-tuellement, le chien est déporté par le vent (ici il s’éloignera vers la gauche). Aussi dès qu’il arrive à la hauteur de l’oiseau, il prend l’odeur. On parle d’un vent ami qui aide le chien considérablement. Cependant, dans les marques multiples, ça peut être différent.

La figure C montre la même épreuve avec un vent soufflant de côté mais en sens inverse (de l’odeur vers le tireur). Si le chien est déporté par le vent, il est possible qu’il se rende en arrière du tireur. Il sera possible-ment dans le trouble à cause de la chaudière contenant les oiseaux et qui se trouve plus près de lui que l’oiseau tiré. Il prendra l’odeur de la chaudière. Pour un chien sans expérience, ça l’empêchera peut-être de compléter l’épreuve. Vous devez habituer votre chien à se tenir loin des tireurs. Une façon de le faire c’est de donner un fouet au tireur (expérimenté), un fouet qu’il agite lorsque le chien s’approche de la chaudière. Si le chien s’approche trop, il risque d’être attrapé, s’il s’en tient éloigné, il ne sera pas frappé. Le tireur ne doit jamais courir après le chien ou tirer dessus. Il doit rester au même endroit en agitant son fouet. Le chien doit avoir peur du fouet, non du tireur. Un chien qui à peur du tireur refusera parfois de s’approcher suffisamment du tireur pour faire son rapport. C’est toujours mauvais.

La figure D schématise le test avec un vent de face (de la marque vers la ligne). C’est le vent qui facilite le plus les choses, il attire le chien directement vers l’oiseau. En même temps c’est le pire, surtout pour les jeunes chiens. C’est qu’il a comme conséquence de forcer le chien à zigzaguer, en suivant l’odeur dans le vent qui change toujours un peu. Les rapporteurs doivent courir en ligne droite (surtout sur un marque). Ceux qui courent en zigzag sont toujours pénalisés. Si on habitue le jeune chien à chasser dans le vent, il prendra sûrement l’habitude de zigzaguer quelle que soit la direction du vent. Aussi ne doit-on pas donner un tel rapport qu’à un chien bien dressé (il doit être rendu aux rapports à l’aveuglette).

En résumé, il est recommandé de toujours établir les tests avec le vent dans le dos (vent descendant). N’utilisez le vent de côté que lorsque vous avez une très bonne raison. Quant au vent de face, vous ne l’utiliserez qu’avec les chiens dressés. Dans le doute, servez-vous d’un vent de dos.

Croquis à suivre

Voici le croquis !

Voici un autre texte que Daniel m'a envoyé.

C'est très intéressant, merci Daniel ! continue d'envoyer

Jeff

Tres, tres intéressent,Daniel moi aussi je te suis de tres près

Jean-Guy Dupuis

C'est très contructif,un gros merci à Daniel et Christian

Un autre !!

Un autre !!! Merci Daniel

Merci Daniel. Ouf!!! Ca en fait pas mal a assimiler pour un simple chasseur et son chien.On prends ca par le debut....
Super interessant!!

Je constate que plusieurs personnes semblent intéressées par cequi vous est proposés. Cela m'encourage à en mettre plus.

CES EXERCICES ONT ÉTÉ CONÇU AYANT COMME BUT DE VOUS FAMILIARISER AVEC LES OBSTACLES NATURELS, LES RECONNAÎTRE INSTINCITVEMENT, AINSI QUE VOUS AIDER À MONTER DES ÉPREUVES POUR L ’ENTRAÎNEMENT DE VOTRE CHIEN DE CHASSE. COMPRENDRE CE QUE L’ON FAIT AVANT QUE LE CHIEN NOUS LE DÉMONTRE PAR DES ÉCHECS QUI LUI SEMBLENT INSURMONTABLES PENDANT L’ENTRAÎNEMENT,VOUS ÉVITEZ DES PERTES DE TEMPS SOUVENT IMPORTANTES. AINSI VOUS POURREZ PRÉVOIR UNE PROGRESSION RAISONNABLE ET ÉVITER DE DÉSAGRÉABLES SURPRISES QUI CORRESPONDENT À DES ÉCHECS. N’OUBLIEZ PAS, DE PETITES RÉUSSITES VALENT MIEUX QU’UN GROS ÉCHEC. LA CONFIANCE D’UN CHIEN S’AMPLIFIE DANS LE SUCCÈS ET ÇA C’EST PRIMORDIAL POUR UNE PROGRESSION CONSTANTE!

EN ESPÉRANT QUE CELA VOUS AIDERA!

DANIEL D.

La plus grande qualité du chien est son nez; vous espérez qu'il l'utilisera. Votre plus grande qualité est votre tête; votre chien serait en droit d'exiger que vous vous en serviez...

Daniel D. a écrit:

Je constate que plusieurs personnes semblent intéressées par cequi vous est proposés. Cela m'encourage à en mettre plus. ]

Merci Daniel c'est très apprécié, ç'est très utile de pouvoir prédire la difficulté d'un test. Ça nous apprend à réfléchir pour notre chien !

Daniel D. a écrit:

La plus grande qualité du chien est son nez; vous espérez qu'il l'utilisera. Votre plus grande qualité est votre tête; votre chien serait en droit d'exiger que vous vous en serviez...

Celle là elle est juste très bonne, car j'ai de parfaits exemples en tête de chiens qui doivent se dire à l'heure actuelle : « Cliss pourquoi y s'en sert pas !???» Mes chum vont comprendre hahaha

Jeff

J'ai lu un livre de James Spencer l'an passée mais vu qu'ils sont en anglais, il est parfois difficile de bien comprendre quand il entre dans les point plus techniques comme les derniers post.

Le fait de les expliquer en francais aide beaucoup à plusieurs personnes j'en suis certain !

Merci Daniel

Deux nouveaux articles de Daniel!!