Salut les boyz!
Ça fait un bout que j'étais supposé l'écrire celle-là, mais le disque dur de mon ordinateur a sauté, donc je n'avais plus accès à un ordinateur pour vous partagez cet autre moment glorieux de chasse vécu par Nitro et moi.
Il y a de cela environ deux semaines, j'appelle quelques personnes qui avait manifesté l'intention d'essayer la chasse à la sauvagine sans succès. Me décidant à faire une petite passe en solo, je suis dans le garage à préparer mon stock quand Nitro appelle chez-nous.
-Qu'est-ce tu fait de bon, j'appellais pour prendre des nouvelles...
-Je rig mon stock pour une passe en solo, ça t'interesse-tu de changer mes plans?
Right on, le gars décide de descendre à Cap-Chat pour faire une passe avec moi. Le lendemain matin, on se retrouve à l'endroit prévu et on sirote le café en préparant le matos. On enfile les waders et on se glisse dans le fleuve pour essayer d'en débattre avec le noir, l'eider et le bec-scie, les trois principales espèces présentes dans ce secteur du fleuve. En installant le matériel, Nitro s'aperçoit qu'il a oublié de s'ammener de l'eau. Pas grave, il reste encore une dizaine de minutes avant l'heure légale et rien ne bouge... Quand sa commence à se promener, On tire sur quelques noirs qui continue leur chemin, sauf un petit qui descend et descend et descend. En fait il descend tellement lentement, qu'on s'en demande presque s'il a été touché. Nitro part pour essayer de le retrouver et revient bredouille après dix minute de marche sur le grève. Pendant son périple, trois bec-scie passe près de moi et je ne trouve rien de mieux à faire que de tirer comme un pied.
Quand ça part mal...
Ça été comme ça tout l'avant-midi. Les gars tiraient comme des pieds, ce qui aurait normalement du tombé eût égard à la distance nous séparant d'eux. Ce qui tombait devait être achevé parce que aucun clean kill a été fait.
Un eider est venu nous rendre visite, Nitro le tir, BOUM l'eider à l'eau. Boom, Boom, il nage encore. Je m'épaule pour l'achever avant qu'il parte au loin....BOUM
2 fucking pieds en arrière.... UN MOINEAU À L'EAU STI!!!!!!!!
Encore BOUM et il vire finalement sur le dos. Voyant qu'il part rapidement vers le large, je saute à l'eau et m'approche le plus rapidement possible avec une perche de 12 pieds pour attraper les descoys.... Fuck! Still missing 6 feet... Et FLOUPPSSS les deux pieds me parte et voilà que je flotte. Tant qu'à être mouiller, je nage dix pieds et je gaffe mon Eider. Je dis mon Eider parce que c'est le seul moineau que j'ai plombé cette journée là et qu'avec les efforts déployés pour le récuperer, Nitro a confirmé que c'était mon Eider!
Reste que maintenant, je suis trempe comme une lavette et que le fleuve au mois d'octobre, c'est pas exactement un spa. Heureusement, il fait gros soleil et il n'y a pas trop de vent donc après un peu moins d'une heure, je ne sens même plus que je suis mouillé... Enfin presque...
Pour le reste de la journée, on a vraiment fait patate.... Quand ont tirait pas comme des pieds, on était, mais vraiment pas Focus. Vous savez, le genre de gars qui placotte pis qui ont même pus leur gun dans les mains lorsqu'arrivent une bande de moineaux. Pas de farce, ont a eu des noirs qui nous ont passé à moins de 10 pieds de la face sans qu'on puisse rien faire et une bande de Bec-Scie qui se foutaient littéralement de nous. Passe dans un sens.... Passe dans l'autre... Dans un sens.... Encore dans l'autre... toujours quatres bec-scies. À croire qu'ils se cachaient derrières les roches pour attendre qu'on ait plus les fusils dans les mains. Quatres Bec-scie qui jouent à "chicken" avec nous autres...
Vraiment, mais vraiment une journée typique du genre qu'on ne lit pas sur un forum!!! Résultat partiel, 1 Eider, un noir et un bec-scie.
Vous avez remarquez que j'ai parlé d'un résultat partiel parce qu'il y a un deuxième volet à la journée de cul...
Tant qu'à faire des blessés ou de juste éparpillés de la grenaille dans le fleuve, à 12:00 on décide de ramasser le stock. On passe chez-nous avant d'aller voir des lacs dans les terres en guise de prospection pour lorsque l'orignal sera terminé. On décide d'ammener les dossards et du #7 1/2 au cas où on croiserait des perdrix. Sur le chemin du retour, on aperçoit effectivement une poule en bordure du chemin. Débarque, charge le fusil, Nitro s'avance d'un pas de loup. Poulette prend l'écart et s'éloigne à peine. Le .410 rétentit et Nitro commence à se réconcilier avec la chasse, sa poule faisant les derniers "sparages" d'une poule morte. Cinq minutes plus tard, on aperçoit cette fois deux poules dans le droit chemin. Nous espérons donc les remettre sur le chemin du réfrigérateur... On débarque du véhicule, Nitro m'invite à prendre mon tour. N'ayant qu'un .12 avec mon choke cylindrique, j'espère avoir une belle shot en vol d'assez loin pour ne pas trop maganer la viande. Les poulettes prennent l'écart sans trop s'écarter. En effet, lorsque je retrouve les deux cocottes, elles sont à peine à 10 pieds de moi pour la plus loin alors que la deuxième est à environ 6 pieds... Le .12 bien enligné sur la tête et même un peu plus haut, je tire... Flack Flock Flap, la danse de la Saint-Guy dans le fossé. Head-Shot straight-on. Deuxième poule stable, écrasée dans la talle de cormier, comme si ont ne l'avait pas vu encore. Nitro mire... Boum Headshot!
Après 5 heures le cul (et tout le reste) dans l'eau et au bas mot, une trentaine de cartouches, on fini avec trois canards.
Après 10 minutes, le cul dans le truck et seulement trois cartouches on fini avec trois poules....
Une chance qu'elle ne sont pas toutes comme ça sinon, je vendrais mes decoys de canards pour m'en acheter de perdrix!!!
Patrick