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| L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec | |
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Auteur | Message |
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musher Contribution Extrême
Nombre de messages : 1671 Age : 34 Date d'inscription : 21/04/2008
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Mer 22 Fév 2012 - 7:38 | |
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Dernière édition par musher le Jeu 20 Oct 2016 - 14:44, édité 1 fois | |
| | | SS2 Contribution Extrême
Nombre de messages : 1169 Age : 50 Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Sam 25 Fév 2012 - 14:27 | |
| - Wacko a écrit:
- Dominic Hébert a écrit:
- Wacko, je ne sais pas si je comprends bien tes écrits...
- Citation :
- mais trouvez moi un regroupement avec un programme précis et des représentants qui sont capables d'aller défendre des positions auprès des gouvernements et ministères et je signe drette là. Je ne veux pas d'un sticker pour mettre sur mon char, ni d'une invitation à un souper spaghetti pour aller jaser de chasse. Je veux une vision fondée sur des faits et des objectifs. La seule personne que j'ai vu arriver à des résultats concrets, c'est Steve Bourque quand il a fondé le regroupement en Estrie. Il a entrepris beaucoup de choses, mais est vite retombé sur terre quand il a vu les représentants des différentes associations à travers la province, assises à la table de discussion avec le FQF qui s'entre tuaient entre elles, parce que leurs objectifs n'étaient pas les mêmes
Mais je trouve un peu maladroit de ta part de définir les associations de sauvaginers au Québec. Peut-être qu'elles ne répondent pas exactement à tes attentes mais de là à les qualifier de "country club", je crois que tu manques de respect envers les BÉNÉVOLES ET LES MEMBRES qui se mettent en action afin de changer les choses plutôt que de jouer au gérant d'estrades comme bien des Québécois.
Plusieurs associations ont des Programme Relève, plusieurs associat iongèrent des territoires avec des municipalités, plusieurs associaitions ont réussit à faire modifier des règlements municipaux interdisant la décharge d'une arme à feu sur les limites de la municipalité et j'en passe.
La représentation d'une association est à l'image des membres et du nombre de ceux-ci qui la composent!
Je vous encourage à devenir membre d'une associaition de sauvaginiers près de chez vous.
C'est ENSEMBLE que nous pourront assurer l'avenir de notre passion.
Dominic Est-ce que ça te semble aussi maladroit qu'un président d'association de sauvaginiers qui ne saisi pas la balle au rebond pour énoncer un programme des idées ou des accomplissements de son organisation ? Et je pense que la plupart des bénévoles font tout en leur pouvoir pour promouvoir la chasse, je doute que les associations sont équipées pour faire représentation auprès des gouvernements. Et sur deux pages de commentaires qui sont à la suite d'un post qui dénonce l'américanisation de la chasse au Québec, qui s'étend contre les guides qui ont la main mise sur de grands territoires... tu dois bien avoir un opinion. Merci Dominic de ton intervention, c’est ce qui me pousse à poursuivre. Tu a entièrement raison d’émettre une mise en garde. D’office, je tiens à souligner que l’ensemble des efforts déployés par les associations au Québec contribuent aux maintient de nos acquis et sont tributaires de nos conditions actuelles. Ce n’est pas d’hier où on est capable de se rendre compte que l’ensemble de la communauté des chasseurs de sauvagine bénéficie du travail effectués par celles-ci. Aujourd’hui, le portrait de nos acquis et de nos pratiques serait très différent en l’absence des différentes associations de sauvaginiers au Québec. Pourtant, une fraction des chasseurs de sauvagines les supportent, et d’autres les jugent à tord et à travers, malgré les bénéfices qui leurs reviennent. Assurément, au Québec, il y a une méconnaissance des associations et aussi de leur travail, de leur projets, de leurres interventions possibles au niveau des ministères gestionnaires de la ressources et de l’activité. Assimilée dans le processus réglementaire depuis les années 1990, les associations contribuent à la gestion de la sauvagine, de ses habitats et à la pratique de la chasse depuis ce temps. Dans le processus actuel, la représentation de nos intérêts de sauvaginiers auprès des instances gestionnaires se fait par l’entre mise des associations. D’ailleurs, je dois rectifier certains propos. Il est faux de croire et de prétende que les associations s’entretuent dans le ‘’meeting’’ du comité sauvagine. Les propos soulevés ne sont pas à l’image des relations qui existent dans le processus. Le tout se déroule dans les règles et le respect. Certain peuvent se sentir l’aisé mais suffit d’y être préparé et d’avoir du sens dans ces revendications et interventions, et ce, en toute connaissance des pouvoirs des différents paliers et du processus en place. Il important qu’une partie qui siège sur ce comité est la possibilité d’assurer un suivi à long terme, d’avoir une certaine connaissance des dossiers antérieurs et de bien comprendre la dynamique réglementaire dans l’Est de l’Amérique du Nord (notre sauvagine voyage sur toute sa côte et cela implique bien des éléments) pour éviter un retour en arrière ou pour éviter de tourner en rond. Pour une nouvelle association (et il en faut) qui siège sur le comité, il lui faudra assurément une certaine période d’adaptation afin de recourir à ses pleins moyens. Ceci étant dis, il arrive qu’une association émettre une recommandation au comité sauvagine et que d’autres la rejette après discussion et analyse. C’est tout à fait normal et cela fait partis du processus mis en place. Dans d’autre cas, une association peut arriver avec une recommandation et elle sera acceptée à la majorité et le comité sauvagine (FEDCP) se devra de la présenter au fédéral. Ensuite, à la table de concertation sur les oiseaux migrateurs (fédérale), elle y est soumise (en plus de toutes celles du fédéral) pour fins de discussion par les différentes organismes qui siègent sur cette table (là ont parle de tout celles qui touchent de près ou de loin à la sauvagine et ses habitats : législatives, réglementaires, ordres tel l’ABQ, ministères, UPA, associations sauvaginiers, autre associations, représentants du SCF, ornithologues, FEDCP, Innus, Inuits, etc.). Si elle jugée recevable, elle sera finalement analysée par les professionnels du SCF et selon le cas, envoyée par la suite dans le processus réglementaire pour adoption par le Ministère Canadien. Voici en gros le processus dan lequel nous pouvons nous impliquer. Certain penses que c’est très simple et qu’il ne suffit de parler plus fort que les autres pour en retirer des bénéfices ou des résultats immédiats. C’est utopique de penser de cette façon! De plus, je ne vous apprendrez rien en vous disant que les deux premières missions de chacune des associations consistent généralement à : Défendre les intérêts de l’ensemble des chasseurs de sauvagine et d’assurer la pérennité de la chasse sportive Par contre, certains l’oublient facilement! Dans la présente intervention, je vais essayer de dresser une liste du genre d’actions qui a été réalisées par l’ASSLSJ (je vais certainement en oublier, la liste est longue). Je ne peux pas parler aussi pour les autres associations, mais je tiens à les encourager de continuer et je les félicite pour le travail qu’elles font. Je connais plusieurs de leurs dossiers et ils sont aussi importants que les nôtres. Il est tout à fait facile demander à une jeune association de prendre le retour d’une balle lancée, mais en réalité, et étant donné la durée de son existence, elle ne peut dresser une liste impressionnante de ses réalisations. Par contre, le travail amorcé par ces associations contribue déjà aux intérêts des chasseurs de sauvagine. Voici par exemple ce que fait notre association. D’une association à l’autre, cela peut varier. Ça dépend des gens en place et de ses membres. L’ASSLSJ, a été fondée en 1990 et voici sa mission : Défendre les intérêts de l’ensemble des chasseurs de sauvagine du SLSJ, assurer la pérennité de la chasse sportive à la sauvagine, développer un comportement responsable des chasseurs, assumer le leadership régional en matière de conservation, d’aménagement et de mise en valeur des espèces et des habitats fauniques dans le but d’un prélèvement. En date d’aujourd’hui, elle compte plus de 450 membres et elle atteindra certainement le 500 en 2012. Elle emplois habituellement un à deux techniciens ou techniciennes de la faune et aujourd’hui, elle possède un directeur-général qui y travail 3 jours par semaine. Ils travaillent sur différents projets qui contribuent soit à la ressource ou à nos intérêts de sauvaginiers suite à des recommandations effectuées par les membres du CA (des bénévoles élus par ces membres). L’association dispense des cours CSMAF, et PESCOF, la base pour assurer une relève de chasseurs au Québec. Ya t’il quelqu’un qui peut être contre ça? Elle siège sur plusieurs conseils d’administration d’organismes régionaux, provinciaux et fédéraux. Les voici : Zones d’Intervention Prioritaires, Comité de gestion du Petit marais de St-Gédéon (elle gère ce site de chasse et son accès, accepte les membres et des non-membres. Un site où la chasse serait interdite si il n’y avait pas une forme de contrôle étant donné que le site se situe au cœur du village de Saint-Gédéon), Comité des Battures de St-Fulgence, Groupe-faune 02, Comité multi-ressources des MRC, comité de bassin versant de Saguenay, Comité sauvagine de la FEDECP (elle y est également membre), Table régionale du MRNF,Table de concertation sur les oiseaux migrateurs (SCF). Sommes-nous non-impliqué ou mal informés de ce qui se passe sur le territoire que nous couvrons? C’est une association qui a participée au conseil annuel de l'Atlantic Flyway Council (AFC) à 7 reprises (cette semaine, une équipe s’y rendra pour la huitième fois). C’est l’endroit où toutes les états gestionnaire et provinces de l’Est se rencontrent pour présenter leur résultats de recherches, leur bilan annuel (des différents comités de travail comme celui qui porte sur le canard noir, les canards de mers, le colvert, la bernache, l’oie des neige, les plongeurs, etc.) et pour consulter l’ensemble des gestionnaires et intervenants qui œuvre dans le domaine de la sauvagine dans le couloir de l’Est. Ensemble, ils effectuent le suivi des populations et des habitats, et développent des modèles de gestion pour chacune des espèces et le tout, dans une vision globale. Chaque état on droit de vote et chaque participants a droit à son opinion (les associations sont participantes si elles le désir). On s’y rend et on y participe car c’est de là que les grandes lignes directrices de la gestion de la sauvagine et de ses habitats débutent. L’AFC nous permet de rencontrer des associations de sauvaginiers qui proviennent de l’est des États-Unis. L’an dernier nous étions 2 associations à y participer, l’autre provenant du Rhodes Island. Seulement pour cet aspect, ça vaut-tu 35$ pour trois ans afin d’être bien informé de ce qui se passe et s’en vient dans notre couloir migratoire et pour avoir la chance de côtoyer des gens ayant une grande expertise et qui possède tous la même passion? Notez que la majorité des gestionnaires américains sont d’abord des chasseurs sportifs. L’ASSLSJ entretient également des liens étroits avec l’UPA régional pour favoriser de bonnes ententes avec les agrigulteurs, pour assurer un bon déroulement de notre passion et pour assurer un accès raisonnable aux terres. Y a-t-il lieu de prétendre que ce n’est pas bon? Une association ayant travaillée sur le prochain plan de gestion quinquennale des grandes oies blanches, une association ayant grandement contribuée à la création d’une période de pré-saison pour la chasse de l’outarde résidente (une opportunité supplémentaire et appréciée de l’ensemble des sauvaginiers). À l’époque, nous avons monté un projet de marquage de bernache résidente à Saint-Fulgence afin de démontrer au SCF la présence de résidentes dans la portion nord du Québec. Une association ayant contribuée à l’éducation des chasseurs de la région envers les effets néfastes du rampage. Ici beaucoup moins de chasseurs utilisent cette technique par rapport à d’autres régions. Ce n’est plus un fléau comme avant. Elle est consultée par Hydro-Québec, par différents ministères, et autres promoteurs, tel que pour des projets miniers, de voies ferroviaires, par des municipalités, etc., lorsque vient le temps d’exécuter des projets de développements et qui affectent des terres humides. Elle à permise de maintenir le droit de décharge d’armes à feu sur le territoire de la ville de Saguenay et en limitant la décharge dans une zone située à proximité des centres-villes. De part cet exemple, ce modèle à pu être retenu par l’ensemble des municipalités du SLSJ. Elle à contribué à maintenir un quota acceptable pour la récolte du canard noir au Québec, etc., etc. J’en oublie, mais déjà on voit le genre. Cela est-il respectable étant donné que ce sont pour la majorité des bénévoles qui y ont contribué? Plusieurs activités et réalisations annuelles récurrentes : L’ASSLSJ entretient et gère un réseau régional de 500 nichoirs pour les canards arboricoles, elle opère une station de baguage d’oiseaux migrateurs à la Pointe-Taillon, elle tient un programme annuel pour la relève, elle effectue le suivi de 60 nichoirs pour Hydro-Québec dans le cadre du projet hydroélectrique de Péribonka IV depuis 2008, elle planche actuellement sur plusieurs projets d’aménagements de milieux humides de conservation et pour la pratique de la chasse, elle donne des cours de calls, des cours de cuisine du gibier à plumes, elle offre des concours intéressants, plus de 2 500$ en prix l’an dernier, 500$ cette année! Elle organise des activités diverses, telles que pour cette année, une chasse aux faisans, à la corneille qui s’en vient et tient un souper bénéfices qui possède une renommé provinciale (ont est loin du souper spaghetti, et même ou un souper spagetti à sa place, car il contribue aux moyens qu’une association peut avoir). Toute ses représentations, activités, ça nécessite des fonds, des énergies à déployer et qui sont offertes pour le bénéfice des sauvaginiers. Plusieurs noms ont marqué l’histoire de cette association, comme M. Jean-Yves Gagnon, M. Yvan Harvey, M. Michel Bouchard (Sag), M. Michel Bouchard (Rob), M. Carol Deschesne, M. Stéphane Gauthier et j’en passe… Ça c’est des noms pour qui j’ai un grand respect en rapport avec leurs réalisations et j’apprécie les moyens qu’ils nous ont donnés. Pareillement pour les autres associations qui existent : M. Kevin Piton (Qc), M. Claude Parent (Qc), M. Alain Desmarais (LSP), M. Jean-Guy Dupuis (LSP), M. Michel Bouchard (LSP), M. Marc Renault (SRN et président du comité sauvagine). Je m’excuse pour ceux que je ne nomme pas (car la liste est très longue) mais ce sont des noms qui actuellement, pour moi méritent une attention particulaire et qui ont le mérites d’être félicité. Bien sûr, il y en a d’autres avec qui ces gens travails mais à vous de les découvrir. Assurément, M. Dominic Hébert fera parti de ma liste des gens ayant contribué à notre sport dans un avenir rapproché. Ne lui demandé pas d’énumérer l’ensemble des réalisations de son association, elle est toute jeune, mais combien importante. Je suis persuadé que cette association va contribuer, et elle le fait déjà, au maintient de nos intérêts collectifs comme sauvaginiers. D’ailleurs, j’encourage la création de nouvelles dans les endroits sous représentés. Pour vous donner une idée comme quoi tout est possible, il y en a une qui provient des Îles de la Madelaine. Ils ont senti le besoin de se faire entendre et d’être consulté. Pour ce qui est des réalisations des autres associations, vous gagnez à les connaître et vous devez vous en informez pour les identifier. N’attendez pas que tous viennent vous chercher par la main comme un enfant que l’on inscrit à la maternelle, faites un effort, ces associations vous en seront reconnaissantes et tous on vas y gagner. Les associations en place au Québec évoluent dans le sens de leurs moyens. Donnez leurs des moyens, un poids, et elles vont bien vous représenter. Finalement, pour ceux qui ne sont pas encore convaincu de la nécessité des associations, prenez le temps d’y réfléchir. Les associations en places actuellement ont toutes contribuées à la hauteur de leurs moyens selon leurre époque. Par exemple, demain, enrayons toutes les associations et laissons les autres décider seul de notre sort. Vous verrez que nous ne ferons pas long feu! Pour notre part, on décide de faire partie de la parade au lieu de la regarder passer. Personnellement, j’aime mieux m’organiser que de me faire organiser! Finalement, en regards de ce post, ce que Widgeon Crusher soulève, c’est une mise en garde pour prévenir une surenchère des droits d’accès à des terres privées de qualité. Ceci étant dis, les revenus de la chasse ne sont qu’une infime partie des revenus qu’un agriculteur peut percevoir, voir même marginal. L’endos de la médaille est que plusieurs de ceux-ci regrettent maintenant le fait d’avoir signés des contrats à long terme. Dans le futur, ils ne renouvelleront pas leurres ententes pour les problèmes que ça leur apporte en fonction des dividendes perçus. Plusieurs sont déçus des relations entretenues et se sentent coincés pour plusieurs raisons, et ce, chez eux! Ce sont eux qu’ils nous l’ont mentionné lors de rencontres publiques et effectuées à travers la région il y a deux ans (une autre initiative de notre association pour identifier ce que les chasseurs veulent et ce que les agriculteurs veulent). Leur business c’est la production. Par contre, qui cracherait sur des centaines de dollars qui leurs sont présentés sous le nez tout à fait par hasard? Certain accepte et d’autre refuse catégoriquement. Une chance, encore aujourd’hui, les liens humains l’emportent sur l’argent mais combien de temps et quelle limite? Je ne veux pas la connaître. Pardonnez-moi, mais ici au SLSJ, avant l’arrivé de l’oie blanche, cette problématique était quasiment inexistante. Le goût croissant des gens de partout pour venir la chasser dans notre région à assurément contribué au développement de cette pratique. Avant, ici tout le monde trouvait son compte et pouvait chasser sans se préoccuper de ce désavantage. D’ailleurs, c’était le paradis de la chasse de la bernache. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas! Je tiens à préciser que nous ne somme pas des gens mal accueillants mais quand certain viennent détruire nos relations avec des agriculteurs en offrant des sommes d’argent considérables, cela nous affecte directement. Le problème n’est pas en celui qui reçoit mais bien en celui qui utilise ce moyen ($$$) pour faire sa place au détriment des moins fortunés et des plus jeunes comme la relève. N’encouragez pas un moyen qui pourrait facilement causer votre perte et surtout la causer la perte de votre prochain! Widgeon Crusher pour ma part tu mérite tout mon respect. Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que ce forum devrait permettre un échange d’idée sur des sujets concrets comme celui que tu expose. En fait, cela permet un échange d’idées qui a lieu d’avoir sa place et pour faire avancer les choses plutôt que de laisser tomber la serviette en regardant la charrue passer! Quand un aspect de ce genre est soulevé à l’intérieur d’une association, généralement elle s’en préoccupe. Clairement, ma position sur ce sujet, est la suivante : je suis tout à fait contre cette pratique qui défavorise bon nombre d’Amateurs Sauvaginiers, Passionnés et Sportifs incluant toute forme de relève, des plus jeunes au moins jeunes. Souvent, on lance que la prospection est la clé du succès pour une bonne chasse aux appelants. Mais où est la chance de prospecter quand un individus s’empare de terrains à grands coups de feuillards? Acceptez mes salutations et mes explications! | |
| | | Wacko Excellent participant
Nombre de messages : 590 Age : 52 Date d'inscription : 22/11/2006
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Sam 25 Fév 2012 - 14:59 | |
| SS2, désolé je ne connais pas ton nom, j'avais reçues les grandes lignes des réalisations de votre association et j'avais reçue la permission de les mettre en open post, mais ce que tu donnes ici est encore plus détaillé, cependant, j'ai peur que ces réalisations soient perdues dans une mer d'informations. C'est pourquoi je crois qu'il serait préférable de partir un autre sujet où chaque regroupement se présente avec son c.v. comme tu viens de le faire. Ça permettrait à ceux qui comme moi, ne voient pas d'évidence même les résultats des associations, d'appuyer des efforts qui représentent mes attentes. Autre question, vous êtes personellement et au sein de l'association, contre le fait que des gens paient pour les terres, qu'allez-vous faire ? - SS2 a écrit:
- Wacko a écrit:
- Dominic Hébert a écrit:
- Wacko, je ne sais pas si je comprends bien tes écrits...
- Citation :
- mais trouvez moi un regroupement avec un programme précis et des représentants qui sont capables d'aller défendre des positions auprès des gouvernements et ministères et je signe drette là. Je ne veux pas d'un sticker pour mettre sur mon char, ni d'une invitation à un souper spaghetti pour aller jaser de chasse. Je veux une vision fondée sur des faits et des objectifs. La seule personne que j'ai vu arriver à des résultats concrets, c'est Steve Bourque quand il a fondé le regroupement en Estrie. Il a entrepris beaucoup de choses, mais est vite retombé sur terre quand il a vu les représentants des différentes associations à travers la province, assises à la table de discussion avec le FQF qui s'entre tuaient entre elles, parce que leurs objectifs n'étaient pas les mêmes
Mais je trouve un peu maladroit de ta part de définir les associations de sauvaginers au Québec. Peut-être qu'elles ne répondent pas exactement à tes attentes mais de là à les qualifier de "country club", je crois que tu manques de respect envers les BÉNÉVOLES ET LES MEMBRES qui se mettent en action afin de changer les choses plutôt que de jouer au gérant d'estrades comme bien des Québécois.
Plusieurs associations ont des Programme Relève, plusieurs associat iongèrent des territoires avec des municipalités, plusieurs associaitions ont réussit à faire modifier des règlements municipaux interdisant la décharge d'une arme à feu sur les limites de la municipalité et j'en passe.
La représentation d'une association est à l'image des membres et du nombre de ceux-ci qui la composent!
Je vous encourage à devenir membre d'une associaition de sauvaginiers près de chez vous.
C'est ENSEMBLE que nous pourront assurer l'avenir de notre passion.
Dominic Est-ce que ça te semble aussi maladroit qu'un président d'association de sauvaginiers qui ne saisi pas la balle au rebond pour énoncer un programme des idées ou des accomplissements de son organisation ? Et je pense que la plupart des bénévoles font tout en leur pouvoir pour promouvoir la chasse, je doute que les associations sont équipées pour faire représentation auprès des gouvernements. Et sur deux pages de commentaires qui sont à la suite d'un post qui dénonce l'américanisation de la chasse au Québec, qui s'étend contre les guides qui ont la main mise sur de grands territoires... tu dois bien avoir un opinion. Merci Dominic de ton intervention, c’est ce qui me pousse à poursuivre. Tu a entièrement raison d’émettre une mise en garde.
D’office, je tiens à souligner que l’ensemble des efforts déployés par les associations au Québec contribuent aux maintient de nos acquis et sont tributaires de nos conditions actuelles. Ce n’est pas d’hier où on est capable de se rendre compte que l’ensemble de la communauté des chasseurs de sauvagine bénéficie du travail effectués par celles-ci. Aujourd’hui, le portrait de nos acquis et de nos pratiques serait très différent en l’absence des différentes associations de sauvaginiers au Québec. Pourtant, une fraction des chasseurs de sauvagines les supportent, et d’autres les jugent à tord et à travers, malgré les bénéfices qui leurs reviennent. Assurément, au Québec, il y a une méconnaissance des associations et aussi de leur travail, de leur projets, de leurres interventions possibles au niveau des ministères gestionnaires de la ressources et de l’activité.
Assimilée dans le processus réglementaire depuis les années 1990, les associations contribuent à la gestion de la sauvagine, de ses habitats et à la pratique de la chasse depuis ce temps. Dans le processus actuel, la représentation de nos intérêts de sauvaginiers auprès des instances gestionnaires se fait par l’entre mise des associations. D’ailleurs, je dois rectifier certains propos. Il est faux de croire et de prétende que les associations s’entretuent dans le ‘’meeting’’ du comité sauvagine. Les propos soulevés ne sont pas à l’image des relations qui existent dans le processus. Le tout se déroule dans les règles et le respect. Certain peuvent se sentir l’aisé mais suffit d’y être préparé et d’avoir du sens dans ces revendications et interventions, et ce, en toute connaissance des pouvoirs des différents paliers et du processus en place. Il important qu’une partie qui siège sur ce comité est la possibilité d’assurer un suivi à long terme, d’avoir une certaine connaissance des dossiers antérieurs et de bien comprendre la dynamique réglementaire dans l’Est de l’Amérique du Nord (notre sauvagine voyage sur toute sa côte et cela implique bien des éléments) pour éviter un retour en arrière ou pour éviter de tourner en rond. Pour une nouvelle association (et il en faut) qui siège sur le comité, il lui faudra assurément une certaine période d’adaptation afin de recourir à ses pleins moyens. Ceci étant dis, il arrive qu’une association émettre une recommandation au comité sauvagine et que d’autres la rejette après discussion et analyse. C’est tout à fait normal et cela fait partis du processus mis en place. Dans d’autre cas, une association peut arriver avec une recommandation et elle sera acceptée à la majorité et le comité sauvagine (FEDCP) se devra de la présenter au fédéral. Ensuite, à la table de concertation sur les oiseaux migrateurs (fédérale), elle y est soumise (en plus de toutes celles du fédéral) pour fins de discussion par les différentes organismes qui siègent sur cette table (là ont parle de tout celles qui touchent de près ou de loin à la sauvagine et ses habitats : législatives, réglementaires, ordres tel l’ABQ, ministères, UPA, associations sauvaginiers, autre associations, représentants du SCF, ornithologues, FEDCP, Innus, Inuits, etc.). Si elle jugée recevable, elle sera finalement analysée par les professionnels du SCF et selon le cas, envoyée par la suite dans le processus réglementaire pour adoption par le Ministère Canadien. Voici en gros le processus dan lequel nous pouvons nous impliquer. Certain penses que c’est très simple et qu’il ne suffit de parler plus fort que les autres pour en retirer des bénéfices ou des résultats immédiats. C’est utopique de penser de cette façon!
De plus, je ne vous apprendrez rien en vous disant que les deux premières missions de chacune des associations consistent généralement à : Défendre les intérêts de l’ensemble des chasseurs de sauvagine et d’assurer la pérennité de la chasse sportive Par contre, certains l’oublient facilement!
Dans la présente intervention, je vais essayer de dresser une liste du genre d’actions qui a été réalisées par l’ASSLSJ (je vais certainement en oublier, la liste est longue). Je ne peux pas parler aussi pour les autres associations, mais je tiens à les encourager de continuer et je les félicite pour le travail qu’elles font. Je connais plusieurs de leurs dossiers et ils sont aussi importants que les nôtres. Il est tout à fait facile demander à une jeune association de prendre le retour d’une balle lancée, mais en réalité, et étant donné la durée de son existence, elle ne peut dresser une liste impressionnante de ses réalisations. Par contre, le travail amorcé par ces associations contribue déjà aux intérêts des chasseurs de sauvagine.
Voici par exemple ce que fait notre association. D’une association à l’autre, cela peut varier. Ça dépend des gens en place et de ses membres.
L’ASSLSJ, a été fondée en 1990 et voici sa mission : Défendre les intérêts de l’ensemble des chasseurs de sauvagine du SLSJ, assurer la pérennité de la chasse sportive à la sauvagine, développer un comportement responsable des chasseurs, assumer le leadership régional en matière de conservation, d’aménagement et de mise en valeur des espèces et des habitats fauniques dans le but d’un prélèvement. En date d’aujourd’hui, elle compte plus de 450 membres et elle atteindra certainement le 500 en 2012.
Elle emplois habituellement un à deux techniciens ou techniciennes de la faune et aujourd’hui, elle possède un directeur-général qui y travail 3 jours par semaine. Ils travaillent sur différents projets qui contribuent soit à la ressource ou à nos intérêts de sauvaginiers suite à des recommandations effectuées par les membres du CA (des bénévoles élus par ces membres).
L’association dispense des cours CSMAF, et PESCOF, la base pour assurer une relève de chasseurs au Québec. Ya t’il quelqu’un qui peut être contre ça?
Elle siège sur plusieurs conseils d’administration d’organismes régionaux, provinciaux et fédéraux. Les voici : Zones d’Intervention Prioritaires, Comité de gestion du Petit marais de St-Gédéon (elle gère ce site de chasse et son accès, accepte les membres et des non-membres. Un site où la chasse serait interdite si il n’y avait pas une forme de contrôle étant donné que le site se situe au cœur du village de Saint-Gédéon), Comité des Battures de St-Fulgence, Groupe-faune 02, Comité multi-ressources des MRC, comité de bassin versant de Saguenay, Comité sauvagine de la FEDECP (elle y est également membre), Table régionale du MRNF,Table de concertation sur les oiseaux migrateurs (SCF). Sommes-nous non-impliqué ou mal informés de ce qui se passe sur le territoire que nous couvrons?
C’est une association qui a participée au conseil annuel de l'Atlantic Flyway Council (AFC) à 7 reprises (cette semaine, une équipe s’y rendra pour la huitième fois). C’est l’endroit où toutes les états gestionnaire et provinces de l’Est se rencontrent pour présenter leur résultats de recherches, leur bilan annuel (des différents comités de travail comme celui qui porte sur le canard noir, les canards de mers, le colvert, la bernache, l’oie des neige, les plongeurs, etc.) et pour consulter l’ensemble des gestionnaires et intervenants qui œuvre dans le domaine de la sauvagine dans le couloir de l’Est. Ensemble, ils effectuent le suivi des populations et des habitats, et développent des modèles de gestion pour chacune des espèces et le tout, dans une vision globale. Chaque état on droit de vote et chaque participants a droit à son opinion (les associations sont participantes si elles le désir). On s’y rend et on y participe car c’est de là que les grandes lignes directrices de la gestion de la sauvagine et de ses habitats débutent. L’AFC nous permet de rencontrer des associations de sauvaginiers qui proviennent de l’est des États-Unis. L’an dernier nous étions 2 associations à y participer, l’autre provenant du Rhodes Island. Seulement pour cet aspect, ça vaut-tu 35$ pour trois ans afin d’être bien informé de ce qui se passe et s’en vient dans notre couloir migratoire et pour avoir la chance de côtoyer des gens ayant une grande expertise et qui possède tous la même passion? Notez que la majorité des gestionnaires américains sont d’abord des chasseurs sportifs.
L’ASSLSJ entretient également des liens étroits avec l’UPA régional pour favoriser de bonnes ententes avec les agrigulteurs, pour assurer un bon déroulement de notre passion et pour assurer un accès raisonnable aux terres. Y a-t-il lieu de prétendre que ce n’est pas bon?
Une association ayant travaillée sur le prochain plan de gestion quinquennale des grandes oies blanches, une association ayant grandement contribuée à la création d’une période de pré-saison pour la chasse de l’outarde résidente (une opportunité supplémentaire et appréciée de l’ensemble des sauvaginiers). À l’époque, nous avons monté un projet de marquage de bernache résidente à Saint-Fulgence afin de démontrer au SCF la présence de résidentes dans la portion nord du Québec. Une association ayant contribuée à l’éducation des chasseurs de la région envers les effets néfastes du rampage. Ici beaucoup moins de chasseurs utilisent cette technique par rapport à d’autres régions. Ce n’est plus un fléau comme avant. Elle est consultée par Hydro-Québec, par différents ministères, et autres promoteurs, tel que pour des projets miniers, de voies ferroviaires, par des municipalités, etc., lorsque vient le temps d’exécuter des projets de développements et qui affectent des terres humides. Elle à permise de maintenir le droit de décharge d’armes à feu sur le territoire de la ville de Saguenay et en limitant la décharge dans une zone située à proximité des centres-villes. De part cet exemple, ce modèle à pu être retenu par l’ensemble des municipalités du SLSJ. Elle à contribué à maintenir un quota acceptable pour la récolte du canard noir au Québec, etc., etc. J’en oublie, mais déjà on voit le genre. Cela est-il respectable étant donné que ce sont pour la majorité des bénévoles qui y ont contribué?
Plusieurs activités et réalisations annuelles récurrentes : L’ASSLSJ entretient et gère un réseau régional de 500 nichoirs pour les canards arboricoles, elle opère une station de baguage d’oiseaux migrateurs à la Pointe-Taillon, elle tient un programme annuel pour la relève, elle effectue le suivi de 60 nichoirs pour Hydro-Québec dans le cadre du projet hydroélectrique de Péribonka IV depuis 2008, elle planche actuellement sur plusieurs projets d’aménagements de milieux humides de conservation et pour la pratique de la chasse, elle donne des cours de calls, des cours de cuisine du gibier à plumes, elle offre des concours intéressants, plus de 2 500$ en prix l’an dernier, 500$ cette année! Elle organise des activités diverses, telles que pour cette année, une chasse aux faisans, à la corneille qui s’en vient et tient un souper bénéfices qui possède une renommé provinciale (ont est loin du souper spaghetti, et même ou un souper spagetti à sa place, car il contribue aux moyens qu’une association peut avoir). Toute ses représentations, activités, ça nécessite des fonds, des énergies à déployer et qui sont offertes pour le bénéfice des sauvaginiers.
Plusieurs noms ont marqué l’histoire de cette association, comme M. Jean-Yves Gagnon, M. Yvan Harvey, M. Michel Bouchard (Sag), M. Michel Bouchard (Rob), M. Carol Deschesne, M. Stéphane Gauthier et j’en passe… Ça c’est des noms pour qui j’ai un grand respect en rapport avec leurs réalisations et j’apprécie les moyens qu’ils nous ont donnés. Pareillement pour les autres associations qui existent : M. Kevin Piton (Qc), M. Claude Parent (Qc), M. Alain Desmarais (LSP), M. Jean-Guy Dupuis (LSP), M. Michel Bouchard (LSP), M. Marc Renault (SRN et président du comité sauvagine). Je m’excuse pour ceux que je ne nomme pas (car la liste est très longue) mais ce sont des noms qui actuellement, pour moi méritent une attention particulaire et qui ont le mérites d’être félicité. Bien sûr, il y en a d’autres avec qui ces gens travails mais à vous de les découvrir. Assurément, M. Dominic Hébert fera parti de ma liste des gens ayant contribué à notre sport dans un avenir rapproché. Ne lui demandé pas d’énumérer l’ensemble des réalisations de son association, elle est toute jeune, mais combien importante. Je suis persuadé que cette association va contribuer, et elle le fait déjà, au maintient de nos intérêts collectifs comme sauvaginiers. D’ailleurs, j’encourage la création de nouvelles dans les endroits sous représentés. Pour vous donner une idée comme quoi tout est possible, il y en a une qui provient des Îles de la Madelaine. Ils ont senti le besoin de se faire entendre et d’être consulté.
Pour ce qui est des réalisations des autres associations, vous gagnez à les connaître et vous devez vous en informez pour les identifier. N’attendez pas que tous viennent vous chercher par la main comme un enfant que l’on inscrit à la maternelle, faites un effort, ces associations vous en seront reconnaissantes et tous on vas y gagner.
Les associations en place au Québec évoluent dans le sens de leurs moyens. Donnez leurs des moyens, un poids, et elles vont bien vous représenter. Finalement, pour ceux qui ne sont pas encore convaincu de la nécessité des associations, prenez le temps d’y réfléchir. Les associations en places actuellement ont toutes contribuées à la hauteur de leurs moyens selon leurre époque. Par exemple, demain, enrayons toutes les associations et laissons les autres décider seul de notre sort. Vous verrez que nous ne ferons pas long feu! Pour notre part, on décide de faire partie de la parade au lieu de la regarder passer. Personnellement, j’aime mieux m’organiser que de me faire organiser!
Finalement, en regards de ce post, ce que Widgeon Crusher soulève, c’est une mise en garde pour prévenir une surenchère des droits d’accès à des terres privées de qualité. Ceci étant dis, les revenus de la chasse ne sont qu’une infime partie des revenus qu’un agriculteur peut percevoir, voir même marginal. L’endos de la médaille est que plusieurs de ceux-ci regrettent maintenant le fait d’avoir signés des contrats à long terme. Dans le futur, ils ne renouvelleront pas leurres ententes pour les problèmes que ça leur apporte en fonction des dividendes perçus. Plusieurs sont déçus des relations entretenues et se sentent coincés pour plusieurs raisons, et ce, chez eux! Ce sont eux qu’ils nous l’ont mentionné lors de rencontres publiques et effectuées à travers la région il y a deux ans (une autre initiative de notre association pour identifier ce que les chasseurs veulent et ce que les agriculteurs veulent). Leur business c’est la production. Par contre, qui cracherait sur des centaines de dollars qui leurs sont présentés sous le nez tout à fait par hasard? Certain accepte et d’autre refuse catégoriquement. Une chance, encore aujourd’hui, les liens humains l’emportent sur l’argent mais combien de temps et quelle limite? Je ne veux pas la connaître. Pardonnez-moi, mais ici au SLSJ, avant l’arrivé de l’oie blanche, cette problématique était quasiment inexistante. Le goût croissant des gens de partout pour venir la chasser dans notre région à assurément contribué au développement de cette pratique. Avant, ici tout le monde trouvait son compte et pouvait chasser sans se préoccuper de ce désavantage. D’ailleurs, c’était le paradis de la chasse de la bernache. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas! Je tiens à préciser que nous ne somme pas des gens mal accueillants mais quand certain viennent détruire nos relations avec des agriculteurs en offrant des sommes d’argent considérables, cela nous affecte directement.
Le problème n’est pas en celui qui reçoit mais bien en celui qui utilise ce moyen ($$$) pour faire sa place au détriment des moins fortunés et des plus jeunes comme la relève. N’encouragez pas un moyen qui pourrait facilement causer votre perte et surtout la causer la perte de votre prochain!
Widgeon Crusher pour ma part tu mérite tout mon respect. Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que ce forum devrait permettre un échange d’idée sur des sujets concrets comme celui que tu expose. En fait, cela permet un échange d’idées qui a lieu d’avoir sa place et pour faire avancer les choses plutôt que de laisser tomber la serviette en regardant la charrue passer! Quand un aspect de ce genre est soulevé à l’intérieur d’une association, généralement elle s’en préoccupe.
Clairement, ma position sur ce sujet, est la suivante : je suis tout à fait contre cette pratique qui défavorise bon nombre d’Amateurs Sauvaginiers, Passionnés et Sportifs incluant toute forme de relève, des plus jeunes au moins jeunes. Souvent, on lance que la prospection est la clé du succès pour une bonne chasse aux appelants. Mais où est la chance de prospecter quand un individus s’empare de terrains à grands coups de feuillards?
Acceptez mes salutations et mes explications!
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| | | SS2 Contribution Extrême
Nombre de messages : 1169 Age : 50 Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Sam 25 Fév 2012 - 15:47 | |
| Salut Wacko, et à tous,
L’ASSLSJ entretient actuellement des liens étroits avec l’UPA régional pour favoriser de bonnes ententes avec les agriculteurs et pour assurer un accès raisonnable aux terres par nos membres.
Nous avons avec eu déjà créé un outil de réseautage chasseurs - agriculteurs. L'outil est accessible dès maintenant et nous sommes en cours d e promotion auprès des agriculteurs. Ils le connaissent mais ce n'est pas encore un réflexe pour eux. Sur notre site, cet outil sera amélioré et davantage publicisé.
Nous avons déjà amorcé un travail de sensibilisation auprès des agriculteurs vis-à-vis cette problématique ($$$/Terre). De plus, la sensibilisation envers nos membres est aussi amorcée.
Nous essayons de développer et de présenter des modèles d'ententes durables pour que des liens agriculteurs - chasseurs se tissent. Ces modèles sont décrits à l’intérieur de notre journal d’association, Le Migrateur.
J'en conviens, pour enrayer ce problème, ou du moins le limiter, il faudra du temps, de l'énergie et de la patience. Rome ne s'est pas bâtis en une journée. Mais les efforts que nous y déployons contribuent certainement à limiter ce genre d'action.
Pour ce qui est d'un post sur la présentation des associations, je me porterai volontaire pour en démarrer un. D’ailleurs, Dominic a déjà écrit un article sur le sujet dans le Journal de Montréal.
Sylvain D.
Dernière édition par SS2 le Dim 26 Fév 2012 - 21:32, édité 3 fois | |
| | | WidgeonCrusher Nouveau membre
Nombre de messages : 9 Age : 39 Date d'inscription : 11/03/2010
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Dim 26 Fév 2012 - 21:00 | |
| Merci SS2, je suis content de voir que tu as très bien synthétiser mon idée de départ, le post à pris plein de directions et à un certain moment, je regrettais presque de l`avoir écris..
Je trouve déplorable que l`on puisse critiquer les dirigeants de groupes qui font du bénévolat et qui prennent de leur temps pour représenter nos droits.
Je crois que la plupart des associations sont plutôt jeunes et commencent à s`organiser et à travailler ensemble dans le même but | |
| | | SS2 Contribution Extrême
Nombre de messages : 1169 Age : 50 Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Dim 26 Fév 2012 - 21:58 | |
| - WidgeonCrusher a écrit:
- Merci SS2, je suis content de voir que tu as très bien synthétiser mon idée de départ, le post à pris plein de directions et à un certain moment, je regrettais presque de l`avoir écris..
Je trouve déplorable que l`on puisse critiquer les dirigeants de groupes qui font du bénévolat et qui prennent de leur temps pour représenter nos droits.
Je crois que la plupart des associations sont plutôt jeunes et commencent à s`organiser et à travailler ensemble dans le même but Il est certain que le but ultime des associations est de favoriser le développement de la chasse à la sauvagine, et surtout pour préserver des conditions gagnantes pour la réaliser. Les critiques viennent souvent sur le coup du moment, et ce sans même que son auteur soit en mesure de pèser réellement sa portée. Les associations gagnent à être connues davantage et ça c'est notre travail! De toute façon, personne ne pourra enlever ce qu'elles ont réalisées jusqu'à maintenant! Pour ce qui est de cette pratique qui mène à une surenchère pour permettre l'accès à une terre, elle représente justement une action qui à pour effet de limiter le dévelopement de cette chasse. Généralement pour une association, une situation dans ce genre là, ça va dans le sens contraire de sa mission. Je crois vraiement que l'on ne désir pas que ça deviennent comme la majorité du territoire américain. Maintenant, ils se doivent de l'accepter puisque l'amorce a été déclanchée par une proportion de chasseurs eux mêmes, mais combien ils ont perdus comme privilège. Y a tellement d'autre moyens que l'argent pour conclure une entente de permission avec un agriculteur. L'$$$, c'est le moyen le plus facile et le plus impersonnel qui existe! Salutations! | |
| | | malardfred Membre actif
Nombre de messages : 271 Age : 47 Date d'inscription : 17/01/2011
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Lun 27 Fév 2012 - 1:32 | |
| J'ai longuement ésiter a répondre mais bon je me lance. Je guide et paye des taxes et des assurences ce qui fais rouler l'écnomie. J'ai 3 permission exclusive qui me donne accès a une dizaine de terre ou j'essaye de garder un certain controle pour en faire des genre de centuaire avec des chasse de pourtour ou directement controler un temps de repos pour maximiser le succèes de mes chasse mais je dirais que 80% de mes chasse ce fond sur des terres que je ne connaissais pas le proprio avant ou j'ai eu une permission et que j'ai donner une bouteille de vin après et bien souvent les cultivateur n'en voulais même pas...Tout ce qu'il voulais c'est de faire attention et juste de voire mes yeux pétillent leur fesais plaisir. Des endroit de chasse au québec c'est plein et il n'y a pas juste les x qui sont bon.Faux savoire comment les déjouer et les grosse terre louer devienne un plan b après. Je ne me sent pas plus coupable de guider qu'un prof de ski ou un prof de golf car plusieur vienne chasser pour en apprendre dans le but de ce lancer de leur coté comme chasseur dans la sauvagine avec des basses. Je crois mon chère WC que tu doit avoire perdu une permission ou doit t'ètre fais dire non mais ne lache pas car il y a plein de place de libre.Le conseille c'est peux ètre ta facons de te présenter qui efraye les cultivateur ou je ne sais pas mais ne lache pas. Je suis sure que tu as un autre nic mais au moin fais les chose comme il faux et présente toi avant de te lancer comme ca . | |
| | | Wacko Excellent participant
Nombre de messages : 590 Age : 52 Date d'inscription : 22/11/2006
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Lun 27 Fév 2012 - 10:19 | |
| - WidgeonCrusher a écrit:
- Merci SS2, je suis content de voir que tu as très bien synthétiser mon idée de départ, le post à pris plein de directions et à un certain moment, je regrettais presque de l`avoir écris..
Je trouve déplorable que l`on puisse critiquer les dirigeants de groupes qui font du bénévolat et qui prennent de leur temps pour représenter nos droits.
Je crois que la plupart des associations sont plutôt jeunes et commencent à s`organiser et à travailler ensemble dans le même but ..... ah pis de la marde. Bonne chance. | |
| | | WidgeonCrusher Nouveau membre
Nombre de messages : 9 Age : 39 Date d'inscription : 11/03/2010
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Lun 27 Fév 2012 - 17:03 | |
| Je crois mon chère WC que tu doit avoire perdu une permission ou doit t'ètre fais dire non mais ne lache pas car il y a plein de place de libre.Le conseille c'est peux ètre ta facons de te présenter qui efraye les cultivateur ou je ne sais pas mais ne lache pas.
Je suis sure que tu as un autre nic mais au moin fais les chose comme il faux et présente toi avant de te lancer comme ca .
Ne te fatigue pas a essayer de savoir qui je suis ou pourquoi j`écris ca et de faire de la psychologie a 2 ¢ !
Depuis que j`ai écrit ce post je me fais attaqué de façon personnel, par des gars qui ne comprenne pas mon intention...
Je ne suis pas un débutant, qui trouve que c`est difficile de chasser.
Je ne suis pas quelqu`un qui a eu un problème direct ou indirect avec un guide.
Je suis quelqu`un qui veut parler de sujet qui ne feront pas plaisir à tout le monde, et qu`on peut avoir différente opions sur le sujet
Alors si cela vous derange passer a un autre post ! | |
| | | malardfred Membre actif
Nombre de messages : 271 Age : 47 Date d'inscription : 17/01/2011
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Lun 27 Fév 2012 - 17:09 | |
| C'étais une opinion car tu a fais un poste et on as le droit d'y répondre... Au moin ca vaux 2 cents...pis comme dit Wacko bin ah pis... | |
| | | SS2 Contribution Extrême
Nombre de messages : 1169 Age : 50 Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Sam 26 Mai 2012 - 20:13 | |
| - SS2 a écrit:
- Wacko a écrit:
- Dominic Hébert a écrit:
- Wacko, je ne sais pas si je comprends bien tes écrits...
- Citation :
- mais trouvez moi un regroupement avec un programme précis et des représentants qui sont capables d'aller défendre des positions auprès des gouvernements et ministères et je signe drette là. Je ne veux pas d'un sticker pour mettre sur mon char, ni d'une invitation à un souper spaghetti pour aller jaser de chasse. Je veux une vision fondée sur des faits et des objectifs. La seule personne que j'ai vu arriver à des résultats concrets, c'est Steve Bourque quand il a fondé le regroupement en Estrie. Il a entrepris beaucoup de choses, mais est vite retombé sur terre quand il a vu les représentants des différentes associations à travers la province, assises à la table de discussion avec le FQF qui s'entre tuaient entre elles, parce que leurs objectifs n'étaient pas les mêmes
Mais je trouve un peu maladroit de ta part de définir les associations de sauvaginers au Québec. Peut-être qu'elles ne répondent pas exactement à tes attentes mais de là à les qualifier de "country club", je crois que tu manques de respect envers les BÉNÉVOLES ET LES MEMBRES qui se mettent en action afin de changer les choses plutôt que de jouer au gérant d'estrades comme bien des Québécois.
Plusieurs associations ont des Programme Relève, plusieurs associat iongèrent des territoires avec des municipalités, plusieurs associaitions ont réussit à faire modifier des règlements municipaux interdisant la décharge d'une arme à feu sur les limites de la municipalité et j'en passe.
La représentation d'une association est à l'image des membres et du nombre de ceux-ci qui la composent!
Je vous encourage à devenir membre d'une associaition de sauvaginiers près de chez vous.
C'est ENSEMBLE que nous pourront assurer l'avenir de notre passion.
Dominic Est-ce que ça te semble aussi maladroit qu'un président d'association de sauvaginiers qui ne saisi pas la balle au rebond pour énoncer un programme des idées ou des accomplissements de son organisation ? Et je pense que la plupart des bénévoles font tout en leur pouvoir pour promouvoir la chasse, je doute que les associations sont équipées pour faire représentation auprès des gouvernements. Et sur deux pages de commentaires qui sont à la suite d'un post qui dénonce l'américanisation de la chasse au Québec, qui s'étend contre les guides qui ont la main mise sur de grands territoires... tu dois bien avoir un opinion. Merci Dominic de ton intervention, c’est ce qui me pousse à poursuivre. Tu a entièrement raison d’émettre une mise en garde.
D’office, je tiens à souligner que l’ensemble des efforts déployés par les associations au Québec contribuent aux maintient de nos acquis et sont tributaires de nos conditions actuelles. Ce n’est pas d’hier où on est capable de se rendre compte que l’ensemble de la communauté des chasseurs de sauvagine bénéficie du travail effectués par celles-ci. Aujourd’hui, le portrait de nos acquis et de nos pratiques serait très différent en l’absence des différentes associations de sauvaginiers au Québec. Pourtant, une fraction des chasseurs de sauvagines les supportent, et d’autres les jugent à tord et à travers, malgré les bénéfices qui leurs reviennent. Assurément, au Québec, il y a une méconnaissance des associations et aussi de leur travail, de leur projets, de leurres interventions possibles au niveau des ministères gestionnaires de la ressources et de l’activité.
Assimilée dans le processus réglementaire depuis les années 1990, les associations contribuent à la gestion de la sauvagine, de ses habitats et à la pratique de la chasse depuis ce temps. Dans le processus actuel, la représentation de nos intérêts de sauvaginiers auprès des instances gestionnaires se fait par l’entre mise des associations. D’ailleurs, je dois rectifier certains propos. Il est faux de croire et de prétende que les associations s’entretuent dans le ‘’meeting’’ du comité sauvagine. Les propos soulevés ne sont pas à l’image des relations qui existent dans le processus. Le tout se déroule dans les règles et le respect. Certain peuvent se sentir l’aisé mais suffit d’y être préparé et d’avoir du sens dans ces revendications et interventions, et ce, en toute connaissance des pouvoirs des différents paliers et du processus en place. Il important qu’une partie qui siège sur ce comité est la possibilité d’assurer un suivi à long terme, d’avoir une certaine connaissance des dossiers antérieurs et de bien comprendre la dynamique réglementaire dans l’Est de l’Amérique du Nord (notre sauvagine voyage sur toute sa côte et cela implique bien des éléments) pour éviter un retour en arrière ou pour éviter de tourner en rond. Pour une nouvelle association (et il en faut) qui siège sur le comité, il lui faudra assurément une certaine période d’adaptation afin de recourir à ses pleins moyens. Ceci étant dis, il arrive qu’une association émettre une recommandation au comité sauvagine et que d’autres la rejette après discussion et analyse. C’est tout à fait normal et cela fait partis du processus mis en place. Dans d’autre cas, une association peut arriver avec une recommandation et elle sera acceptée à la majorité et le comité sauvagine (FEDCP) se devra de la présenter au fédéral. Ensuite, à la table de concertation sur les oiseaux migrateurs (fédérale), elle y est soumise (en plus de toutes celles du fédéral) pour fins de discussion par les différentes organismes qui siègent sur cette table (là ont parle de tout celles qui touchent de près ou de loin à la sauvagine et ses habitats : législatives, réglementaires, ordres tel l’ABQ, ministères, UPA, associations sauvaginiers, autre associations, représentants du SCF, ornithologues, FEDCP, Innus, Inuits, etc.). Si elle jugée recevable, elle sera finalement analysée par les professionnels du SCF et selon le cas, envoyée par la suite dans le processus réglementaire pour adoption par le Ministère Canadien. Voici en gros le processus dan lequel nous pouvons nous impliquer. Certain penses que c’est très simple et qu’il ne suffit de parler plus fort que les autres pour en retirer des bénéfices ou des résultats immédiats. C’est utopique de penser de cette façon!
De plus, je ne vous apprendrez rien en vous disant que les deux premières missions de chacune des associations consistent généralement à : Défendre les intérêts de l’ensemble des chasseurs de sauvagine et d’assurer la pérennité de la chasse sportive Par contre, certains l’oublient facilement!
Dans la présente intervention, je vais essayer de dresser une liste du genre d’actions qui a été réalisées par l’ASSLSJ (je vais certainement en oublier, la liste est longue). Je ne peux pas parler aussi pour les autres associations, mais je tiens à les encourager de continuer et je les félicite pour le travail qu’elles font. Je connais plusieurs de leurs dossiers et ils sont aussi importants que les nôtres. Il est tout à fait facile demander à une jeune association de prendre le retour d’une balle lancée, mais en réalité, et étant donné la durée de son existence, elle ne peut dresser une liste impressionnante de ses réalisations. Par contre, le travail amorcé par ces associations contribue déjà aux intérêts des chasseurs de sauvagine.
Voici par exemple ce que fait notre association. D’une association à l’autre, cela peut varier. Ça dépend des gens en place et de ses membres.
L’ASSLSJ, a été fondée en 1990 et voici sa mission : Défendre les intérêts de l’ensemble des chasseurs de sauvagine du SLSJ, assurer la pérennité de la chasse sportive à la sauvagine, développer un comportement responsable des chasseurs, assumer le leadership régional en matière de conservation, d’aménagement et de mise en valeur des espèces et des habitats fauniques dans le but d’un prélèvement. En date d’aujourd’hui, elle compte plus de 450 membres et elle atteindra certainement le 500 en 2012.
Elle emplois habituellement un à deux techniciens ou techniciennes de la faune et aujourd’hui, elle possède un directeur-général qui y travail 3 jours par semaine. Ils travaillent sur différents projets qui contribuent soit à la ressource ou à nos intérêts de sauvaginiers suite à des recommandations effectuées par les membres du CA (des bénévoles élus par ces membres).
L’association dispense des cours CSMAF, et PESCOF, la base pour assurer une relève de chasseurs au Québec. Ya t’il quelqu’un qui peut être contre ça?
Elle siège sur plusieurs conseils d’administration d’organismes régionaux, provinciaux et fédéraux. Les voici : Zones d’Intervention Prioritaires, Comité de gestion du Petit marais de St-Gédéon (elle gère ce site de chasse et son accès, accepte les membres et des non-membres. Un site où la chasse serait interdite si il n’y avait pas une forme de contrôle étant donné que le site se situe au cœur du village de Saint-Gédéon), Comité des Battures de St-Fulgence, Groupe-faune 02, Comité multi-ressources des MRC, comité de bassin versant de Saguenay, Comité sauvagine de la FEDECP (elle y est également membre), Table régionale du MRNF,Table de concertation sur les oiseaux migrateurs (SCF). Sommes-nous non-impliqué ou mal informés de ce qui se passe sur le territoire que nous couvrons?
C’est une association qui a participée au conseil annuel de l'Atlantic Flyway Council (AFC) à 7 reprises (cette semaine, une équipe s’y rendra pour la huitième fois). C’est l’endroit où toutes les états gestionnaire et provinces de l’Est se rencontrent pour présenter leur résultats de recherches, leur bilan annuel (des différents comités de travail comme celui qui porte sur le canard noir, les canards de mers, le colvert, la bernache, l’oie des neige, les plongeurs, etc.) et pour consulter l’ensemble des gestionnaires et intervenants qui œuvre dans le domaine de la sauvagine dans le couloir de l’Est. Ensemble, ils effectuent le suivi des populations et des habitats, et développent des modèles de gestion pour chacune des espèces et le tout, dans une vision globale. Chaque état on droit de vote et chaque participants a droit à son opinion (les associations sont participantes si elles le désir). On s’y rend et on y participe car c’est de là que les grandes lignes directrices de la gestion de la sauvagine et de ses habitats débutent. L’AFC nous permet de rencontrer des associations de sauvaginiers qui proviennent de l’est des États-Unis. L’an dernier nous étions 2 associations à y participer, l’autre provenant du Rhodes Island. Seulement pour cet aspect, ça vaut-tu 35$ pour trois ans afin d’être bien informé de ce qui se passe et s’en vient dans notre couloir migratoire et pour avoir la chance de côtoyer des gens ayant une grande expertise et qui possède tous la même passion? Notez que la majorité des gestionnaires américains sont d’abord des chasseurs sportifs.
L’ASSLSJ entretient également des liens étroits avec l’UPA régional pour favoriser de bonnes ententes avec les agrigulteurs, pour assurer un bon déroulement de notre passion et pour assurer un accès raisonnable aux terres. Y a-t-il lieu de prétendre que ce n’est pas bon?
Une association ayant travaillée sur le prochain plan de gestion quinquennale des grandes oies blanches, une association ayant grandement contribuée à la création d’une période de pré-saison pour la chasse de l’outarde résidente (une opportunité supplémentaire et appréciée de l’ensemble des sauvaginiers). À l’époque, nous avons monté un projet de marquage de bernache résidente à Saint-Fulgence afin de démontrer au SCF la présence de résidentes dans la portion nord du Québec. Une association ayant contribuée à l’éducation des chasseurs de la région envers les effets néfastes du rampage. Ici beaucoup moins de chasseurs utilisent cette technique par rapport à d’autres régions. Ce n’est plus un fléau comme avant. Elle est consultée par Hydro-Québec, par différents ministères, et autres promoteurs, tel que pour des projets miniers, de voies ferroviaires, par des municipalités, etc., lorsque vient le temps d’exécuter des projets de développements et qui affectent des terres humides. Elle à permise de maintenir le droit de décharge d’armes à feu sur le territoire de la ville de Saguenay et en limitant la décharge dans une zone située à proximité des centres-villes. De part cet exemple, ce modèle à pu être retenu par l’ensemble des municipalités du SLSJ. Elle à contribué à maintenir un quota acceptable pour la récolte du canard noir au Québec, etc., etc. J’en oublie, mais déjà on voit le genre. Cela est-il respectable étant donné que ce sont pour la majorité des bénévoles qui y ont contribué?
Plusieurs activités et réalisations annuelles récurrentes : L’ASSLSJ entretient et gère un réseau régional de 500 nichoirs pour les canards arboricoles, elle opère une station de baguage d’oiseaux migrateurs à la Pointe-Taillon, elle tient un programme annuel pour la relève, elle effectue le suivi de 60 nichoirs pour Hydro-Québec dans le cadre du projet hydroélectrique de Péribonka IV depuis 2008, elle planche actuellement sur plusieurs projets d’aménagements de milieux humides de conservation et pour la pratique de la chasse, elle donne des cours de calls, des cours de cuisine du gibier à plumes, elle offre des concours intéressants, plus de 2 500$ en prix l’an dernier, 500$ cette année! Elle organise des activités diverses, telles que pour cette année, une chasse aux faisans, à la corneille qui s’en vient et tient un souper bénéfices qui possède une renommé provinciale (ont est loin du souper spaghetti, et même ou un souper spagetti à sa place, car il contribue aux moyens qu’une association peut avoir). Toute ses représentations, activités, ça nécessite des fonds, des énergies à déployer et qui sont offertes pour le bénéfice des sauvaginiers.
Plusieurs noms ont marqué l’histoire de cette association, comme M. Jean-Yves Gagnon, M. Yvan Harvey, M. Michel Bouchard (Sag), M. Michel Bouchard (Rob), M. Carol Deschesne, M. Stéphane Gauthier et j’en passe… Ça c’est des noms pour qui j’ai un grand respect en rapport avec leurs réalisations et j’apprécie les moyens qu’ils nous ont donnés. Pareillement pour les autres associations qui existent : M. Kevin Piton (Qc), M. Claude Parent (Qc), M. Alain Desmarais (LSP), M. Jean-Guy Dupuis (LSP), M. Michel Bouchard (LSP), M. Marc Renault (SRN et président du comité sauvagine). Je m’excuse pour ceux que je ne nomme pas (car la liste est très longue) mais ce sont des noms qui actuellement, pour moi méritent une attention particulaire et qui ont le mérites d’être félicité. Bien sûr, il y en a d’autres avec qui ces gens travails mais à vous de les découvrir. Assurément, M. Dominic Hébert fera parti de ma liste des gens ayant contribué à notre sport dans un avenir rapproché. Ne lui demandé pas d’énumérer l’ensemble des réalisations de son association, elle est toute jeune, mais combien importante. Je suis persuadé que cette association va contribuer, et elle le fait déjà, au maintient de nos intérêts collectifs comme sauvaginiers. D’ailleurs, j’encourage la création de nouvelles dans les endroits sous représentés. Pour vous donner une idée comme quoi tout est possible, il y en a une qui provient des Îles de la Madelaine. Ils ont senti le besoin de se faire entendre et d’être consulté.
Pour ce qui est des réalisations des autres associations, vous gagnez à les connaître et vous devez vous en informez pour les identifier. N’attendez pas que tous viennent vous chercher par la main comme un enfant que l’on inscrit à la maternelle, faites un effort, ces associations vous en seront reconnaissantes et tous on vas y gagner.
Les associations en place au Québec évoluent dans le sens de leurs moyens. Donnez leurs des moyens, un poids, et elles vont bien vous représenter. Finalement, pour ceux qui ne sont pas encore convaincu de la nécessité des associations, prenez le temps d’y réfléchir. Les associations en places actuellement ont toutes contribuées à la hauteur de leurs moyens selon leurre époque. Par exemple, demain, enrayons toutes les associations et laissons les autres décider seul de notre sort. Vous verrez que nous ne ferons pas long feu! Pour notre part, on décide de faire partie de la parade au lieu de la regarder passer. Personnellement, j’aime mieux m’organiser que de me faire organiser!
Finalement, en regards de ce post, ce que Widgeon Crusher soulève, c’est une mise en garde pour prévenir une surenchère des droits d’accès à des terres privées de qualité. Ceci étant dis, les revenus de la chasse ne sont qu’une infime partie des revenus qu’un agriculteur peut percevoir, voir même marginal. L’endos de la médaille est que plusieurs de ceux-ci regrettent maintenant le fait d’avoir signés des contrats à long terme. Dans le futur, ils ne renouvelleront pas leurres ententes pour les problèmes que ça leur apporte en fonction des dividendes perçus. Plusieurs sont déçus des relations entretenues et se sentent coincés pour plusieurs raisons, et ce, chez eux! Ce sont eux qu’ils nous l’ont mentionné lors de rencontres publiques et effectuées à travers la région il y a deux ans (une autre initiative de notre association pour identifier ce que les chasseurs veulent et ce que les agriculteurs veulent). Leur business c’est la production. Par contre, qui cracherait sur des centaines de dollars qui leurs sont présentés sous le nez tout à fait par hasard? Certain accepte et d’autre refuse catégoriquement. Une chance, encore aujourd’hui, les liens humains l’emportent sur l’argent mais combien de temps et quelle limite? Je ne veux pas la connaître. Pardonnez-moi, mais ici au SLSJ, avant l’arrivé de l’oie blanche, cette problématique était quasiment inexistante. Le goût croissant des gens de partout pour venir la chasser dans notre région à assurément contribué au développement de cette pratique. Avant, ici tout le monde trouvait son compte et pouvait chasser sans se préoccuper de ce désavantage. D’ailleurs, c’était le paradis de la chasse de la bernache. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas! Je tiens à préciser que nous ne somme pas des gens mal accueillants mais quand certain viennent détruire nos relations avec des agriculteurs en offrant des sommes d’argent considérables, cela nous affecte directement.
Le problème n’est pas en celui qui reçoit mais bien en celui qui utilise ce moyen ($$$) pour faire sa place au détriment des moins fortunés et des plus jeunes comme la relève. N’encouragez pas un moyen qui pourrait facilement causer votre perte et surtout la causer la perte de votre prochain!
Widgeon Crusher pour ma part tu mérite tout mon respect. Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que ce forum devrait permettre un échange d’idée sur des sujets concrets comme celui que tu expose. En fait, cela permet un échange d’idées qui a lieu d’avoir sa place et pour faire avancer les choses plutôt que de laisser tomber la serviette en regardant la charrue passer! Quand un aspect de ce genre est soulevé à l’intérieur d’une association, généralement elle s’en préoccupe.
Clairement, ma position sur ce sujet, est la suivante : je suis tout à fait contre cette pratique qui défavorise bon nombre d’Amateurs Sauvaginiers, Passionnés et Sportifs incluant toute forme de relève, des plus jeunes au moins jeunes. Souvent, on lance que la prospection est la clé du succès pour une bonne chasse aux appelants. Mais où est la chance de prospecter quand un individus s’empare de terrains à grands coups de feuillards?
Acceptez mes salutations et mes explications!
- Wacko a écrit:
- Dominic Hébert a écrit:
- Wacko, je ne sais pas si je comprends bien tes écrits...
- Citation :
- mais trouvez moi un regroupement avec un programme précis et des représentants qui sont capables d'aller défendre des positions auprès des gouvernements et ministères et je signe drette là. Je ne veux pas d'un sticker pour mettre sur mon char, ni d'une invitation à un souper spaghetti pour aller jaser de chasse. Je veux une vision fondée sur des faits et des objectifs. La seule personne que j'ai vu arriver à des résultats concrets, c'est Steve Bourque quand il a fondé le regroupement en Estrie. Il a entrepris beaucoup de choses, mais est vite retombé sur terre quand il a vu les représentants des différentes associations à travers la province, assises à la table de discussion avec le FQF qui s'entre tuaient entre elles, parce que leurs objectifs n'étaient pas les mêmes
Mais je trouve un peu maladroit de ta part de définir les associations de sauvaginers au Québec. Peut-être qu'elles ne répondent pas exactement à tes attentes mais de là à les qualifier de "country club", je crois que tu manques de respect envers les BÉNÉVOLES ET LES MEMBRES qui se mettent en action afin de changer les choses plutôt que de jouer au gérant d'estrades comme bien des Québécois.
Plusieurs associations ont des Programme Relève, plusieurs associat iongèrent des territoires avec des municipalités, plusieurs associaitions ont réussit à faire modifier des règlements municipaux interdisant la décharge d'une arme à feu sur les limites de la municipalité et j'en passe.
La représentation d'une association est à l'image des membres et du nombre de ceux-ci qui la composent!
Je vous encourage à devenir membre d'une associaition de sauvaginiers près de chez vous.
C'est ENSEMBLE que nous pourront assurer l'avenir de notre passion.
Dominic Et je pense que la plupart des bénévoles font tout en leur pouvoir pour promouvoir la chasse, je doute que les associations sont équipées pour faire représentation auprès des gouvernements. Wacko, JE N'AI TOUJOURS PAS VU TON MEMBERSHIP ENTRER? Pour cette dernière citation, je crois que tu ne mérite que d'être informé! C'est en fesant partie prennante que tu le sera! Le sujet mérite une attention, c'est donc pourquoi que je le p'up de nouveau! SALUTATIONS! | |
| | | SS2 Contribution Extrême
Nombre de messages : 1169 Age : 50 Date d'inscription : 23/04/2008
| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec Dim 27 Mai 2012 - 18:39 | |
| - Erick Grandbois a écrit:
Je suis de ceux qui pensent que le tout est très alarmiste voir un peu biaisé. Il y a plus de territoire public dans cette province que n'importe où ailleurs avec des milliers de km de rive(fleuve,rivière,lacs) à chasser gratuitement et sans aucun droit ou permission à demander!!!
Il y a des millions de km2 de terres public qui peuvent aussi recevoir des chasseurs partout et pour toute sorte de gibier.. Mais le plus important à souligner est qu'Il y a très peu de chasseurs de sauvagine pour ne nommer que ceux-la dans la province (- de 18000). en proportion c'est une goutte d'eau dans l'ocean si nous comparons avec les u.s.a alors le problème n'existe pas selon moi..
Je me suis construit une caleuse avec 2 amis alors que j'avais 19 ans, travaillé et économisé et investit avec eux dans l'équipement pour une telle chasse(chaloupe,moteur,appelants etc) et c'est drôle je n'avais pas de problème d'accessibilité et je pouvais chasser ou je voulais et quand je voulais sur le fleuve sans que ca me coute un $..
Aller, continuez d'encourager tout le monde à aller chasser à l'eau et vous serez en mesure de constater que les grands dortoirs bénéfiques à la chasse sur les terres agricoles disparraîtrons! En imageant : Les oiseaux vont brasser, et ce, pas à peu près!! | |
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| Sujet: Re: L`américanisation de la chasse à la sauvagine au Québec | |
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